Faux infirmier récidiviste : cinq ans requis pour huit agressions sexuelles

upday.com 2 godzin temu
Le parquet de Quimper requiert cinq ans de prison ferme contre un faux infirmier accusé d'agressions sexuelles (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

Le parquet de Quimper a requis jeudi la peine maximale de cinq ans de prison ferme contre Nicolas Gonidec, un faux infirmier de 44 ans accusé d'agressions sexuelles sur plusieurs femmes. Le procureur Jean-Luc Lennon a également demandé un mandat de dépôt immédiat et dix ans de suivi socio-judiciaire avec injonction de soins, soulignant le risque élevé de récidive.

L'accusé aurait pratiqué entre 2015 et 2021 des injections et des prises de sang illégales sur une quarantaine de femmes. Huit d'entre elles dénoncent des caresses et des masturbations non consenties. Le procureur a insisté sur la gravité de la situation. «Tous les voyants sont au rouge», a déclaré Jean-Luc Lennon devant le tribunal correctionnel de Quimper.

Nicolas Gonidec, producteur audiovisuel et conseiller municipal de Quimper, convainquait ses victimes de participer à de fausses études médicales. Il ciblait souvent des personnes souffrant de phobie des piqûres. Il proposait des tests sanguins, des rappels de vaccins et des tests Covid, avant d'introduire des «méthodes de relaxation» avec des massages censés provoquer un «orgasme thérapeutique».

Le procureur a dénoncé la manipulation systématique. «On est dans un contexte de machination, de stratagème», a-t-il affirmé. «Les subterfuges de Nicolas Gonidec entraînaient ses victimes dans des agissements qu'elles n'avaient pas souhaités.»

Une récidive confirmée

L'accusé avait déjà été condamné en octobre 2021 à Saint-Brieuc à trois ans de prison, dont deux avec sursis, pour des faits similaires. Cette première condamnation a généré environ soixante nouvelles plaintes. Le parquet de Lorient a ouvert une nouvelle enquęte.

Le procureur a souligné que Gonidec continue ses pratiques illégales. «M. Gonidec réitère les infractions. Dans son intimité, il prend du sang à son épouse. C'est un acte médical et c'est précisément l'infraction qui lui est reprochée», a précisé Jean-Luc Lennon.

Le magistrat a identifié le mobile des actes. «Le fondement essentiel du comportement du prévenu est le mobile sexuel. La prise de sang, la vaccination, sont pour lui une source de plaisir et d'excitation sexuelle», a-t-il conclu.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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