Les vaccins ARN contre le Covid ne tuent pas: étude sur 30 millions de Français

upday.com 1 godzina temu
Boîtes de vaccins Pfizer-BioNTech contre le Covid-19 conservées en chambre froide lors d'un événement de vaccination. (Image symbolique) (Photo by Patrick T. Fallon / AFP via Getty Images) Getty Images

Les vaccins à ARN messager contre le Covid-19 n'augmentent pas le risque de mortalité à long terme. C'est la conclusion d'une vaste étude française menée par Epi-Phare et publiée dans la revue Jama Network Open. Les résultats contredisent directement les théories des milieux anti-vaccins qui affirmaient que ces vaccins provoquaient de nombreux décès silencieux.

L'étude a examiné les données de près de 30 millions de Français âgés de 18 à 59 ans entre 2021 et 2025. Parmi eux, environ 23 millions ont reçu un vaccin à partir de mi-2021, tandis que près de six millions ne se sont pas fait vacciner. Le taux de mortalité dans le groupe vacciné s'est élevé à 0,4% dans les quatre années suivant la première injection, contre 0,6% chez les non-vaccinés.

Mahmoud Zureik, le chercheur qui a supervisé l'étude, a déclaré à l'AFP : «On peut dire avec un grand degré de confiance qu'il n'y a pas d'augmentation du risque de mortalité après un vaccin Covid».

Réponse aux théories anti-vaccins

Epi-Phare, groupe français composé de l'Agence de sécurité du médicament (ANSM) et de l'Assurance maladie, a affirmé dans un communiqué : «Les vaccins à ARN messager (ARNm) contre le Covid‑19 n'augmentent pas le risque de mortalité toutes causes à long terme». Cette conclusion s'appuie sur un suivi beaucoup plus long que les études précédentes, qui se concentraient sur la mortalité directement liée au Covid avec une période de suivi de seulement quelques mois.

La plupart des vaccins administrés en France étaient des vaccins à ARNm, notamment de Moderna ou de Pfizer-BioNTech. L'efficacité et la sécurité des vaccins anti-Covid sont déjà bien documentées par de nombreuses études. Des effets secondaires graves mais rares existent, comme des problèmes cardiovasculaires (myocardites, péricardites), mais ils ne remettent pas en cause le bénéfice global de la vaccination pour la majorité des groupes d'âge.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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