La France et l'Espagne ont réaffirmé mardi leur soutien à l'interdiction de la vente de voitures neuves à moteur thermique dans l'Union européenne, prévue pour 2035. Cette position commune s'oppose directement aux tentatives allemandes de remettre en cause cette mesure emblématique du Pacte vert européen.
Le chancelier allemand a créé la polémique début octobre en s'engageant à "tout faire" pour lever l'interdiction de vente de voitures thermiques en 2035. Cette déclaration intervient alors que les constructeurs automobiles intensifient leur pression pour obtenir un assouplissement des règles européennes.
Pression des constructeurs
Les industriels contestent de plus en plus cette mesure et réclament des flexibilités, espérant que la réévaluation prévue en 2026 permettra d'introduire des assouplissements ou męme de lever l'interdiction. La Commission européenne assure maintenir le cap mais a promis d'examiner le sujet dès la fin de l'année.
Dans une lettre révélée par le média Contexte et consultée par l'AFP, la France et l'Espagne précisent que la révision de la Commission ne devra "en aucun cas remettre en cause l'objectif de zéro émission" pour 2035. Les deux pays considèrent que "l'échéance de 2035 est un repère essentiel pour le secteur automobile".
Discussions européennes
Cette lettre sera discutée mardi en fin d'après-midi entre les 27 ministres de l'Environnement européens. Les deux pays affirment soutenir "des flexibilités" pour le secteur, à condition qu'elles profitent à l'industrie automobile européenne.
Ces échanges interviennent dans un contexte de virage pro-business au sein de l'Union européenne, avec notamment la révision de nombreuses mesures environnementales adoptées lors du précédent mandat d'Ursula von der Leyen.
Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.
