Gaza-ville : Israël intensifie l'offensive, 24 morts

upday.com 2 godzin temu
Des forces de sécurité israéliennes déployées lors d'une manifestation réclamant la fin de la guerre à Gaza et le retour des otages, devant le bureau du Premier ministre à Jérusalem (Image symbolique) (Photo by HAZEM BADER/AFP via Getty Images) Getty Images

L'armée israélienne a intensifié mercredi ses opérations autour de Gaza-ville, alors qu'une réunion se tenait à la Maison Blanche sous la présidence de Donald Trump pour élaborer des plans d'après-guerre dans le territoire palestinien. La Défense civile de Gaza fait état de 24 morts dans les bombardements et tirs israéliens à travers le territoire assiégé.

L'armée israélienne, qui contrôle environ 75% du territoire selon Le Figaro, affirme que ses troupes "opèrent à la périphérie de Gaza-ville pour localiser et démanteler les sites d'infrastructures terroristes". Elle juge "inévitable" l'évacuation de cette ville qu'elle présente comme le dernier grand bastion du Hamas.

Pression croissante sur Netanyahu

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu fait face à une pression croissante pour mettre fin à l'offensive lancée en riposte à l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023. Mardi, des dizaines de milliers d'Israéliens ont manifesté pour réclamer un accord de libération des otages et l'arręt de la guerre.

"Ça suffit !", a hurlé Silvia Cunio dont les deux fils, Ariel et David, enlevés durant l'attaque du 7-Octobre, sont encore retenus à Gaza. Le 10 août, Netanyahu a énuméré les objectifs d'Israël : "désarmer le Hamas", "tous les otages sont libérés", "Gaza est démilitarisée".

Plans américains d'après-guerre

Steve Witkoff, l'émissaire de Trump, a annoncé "une grande réunion à la Maison Blanche" mercredi pour "élaborer un plan très complet sur le jour d'après" à Gaza. Selon Le Figaro, Trump avait suggéré début 2025 que les États-Unis prennent le contrôle de Gaza et y construisent des complexes immobiliers, proposition saluée par Netanyahu.

Cette suggestion a été rejetée par plusieurs pays européens et arabes. Le Parisien rapporte que l'Espagne est devenue l'un des critiques européens les plus virulents d'Israël, reconnaissant l'État palestinien et annulant des contrats d'armement.

Crise humanitaire contestée

L'ONU a officiellement déclaré la famine à Gaza le 22 août en se basant sur un rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC). Israël dénonce un "mensonge éhonté" et affirme qu'"il n'y a pas de famine à Gaza", exigeant le retrait immédiat du rapport.

Selon Le Figaro, Israël menace męme de contacter les donateurs de l'IPC pour défaire le financement de l'organisation si le rapport n'est pas retiré. "L'heure est venue pour l'UE d'agir", a déclaré la commissaire européenne Hadja Lahbib.

"Les avions ont bombardé et des drones ont tiré toute la nuit", témoigne Tala al-Khatib, habitante du quartier Zeitoun à Gaza-ville. Quasiment tous les jours, des Palestiniens dont de nombreux enfants se ruent vers des soupes populaires préparées par des associations caritatives.

L'attaque du 7-Octobre a causé la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils. Sur les 251 personnes enlevées, 49 restent retenues à Gaza dont au moins 27 sont décédées selon l'armée. L'offensive israélienne a fait au moins 62.895 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Sources utilisées : "AFP", "Le Figaro", "Le Parisien" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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