La justice iranienne a condamné le cinéaste dissident Jafar Panahi à un an de prison par contumace, a annoncé lundi son avocat. Le réalisateur lauréat de la Palme d'or à Cannes écope également d'une interdiction de voyager de deux ans. Cette nouvelle condamnation frappe un artiste déjà emprisonné à deux reprises.
Le tribunal a jugé le cinéaste de 65 ans pour « activités de propagande » contre l'État. Me Mostafa Nili, l'avocat de Panahi, a révélé la sentence à l'AFP et a immédiatement annoncé son intention de faire appel.
Palme d'or et répression
Jafar Panahi a remporté la Palme d'or au Festival de Cannes en mai dernier pour son film « Un simple accident ». Cette reconnaissance internationale n'a pas empęché les autorités iraniennes de poursuivre leur répression contre le réalisateur dissident.
Le cinéaste a déjà été incarcéré deux fois auparavant. La nouvelle condamnation par contumace signifie qu'il a été jugé en son absence.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).



