Martine Vassal, candidate de la droite et du centre aux élections municipales de Marseille, a déclenché un tollé politique lundi après avoir éludé une question sur une possible alliance avec le Rassemblement national (RN). Interrogée sur Sud radio lundi matin sur un accord de second tour, elle a répondu : «On verra à ce moment-là.» Une réponse qui a provoqué des réactions immédiates dans tout l'échiquier politique marseillais, à quelques mois des élections municipales de mars.
La présidente du département des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix-Marseille Provence avait pourtant critiqué le RN durant l'interview. Elle a déclaré sur Sud radio : «l'extręme droite, c'est l'amateurisme complet». Elle a ajouté : «Ils n'en n'ont rien à faire des problématiques locales, ils n'en n'ont rien à faire de la deuxième ville de France».
Réactions tous azimuts
Franck Allisio, député RN et candidat à la mairie de Marseille, a affirmé lundi sur X : «Je sais à présent que Martine Vassal appellera à voter pour moi au second tour». Le maire divers gauche Benoît Payan a réagi avec virulence : «J'ai honte pour Marseille et pour les Marseillais». Il a accusé Vassal d'ętre «pręte à s'allier au Rassemblement national pour espérer exister et garder sa place».
Renaissance, qui avait soutenu la candidature de Vassal mi-novembre, a publié lundi une mise au point sur X. Le parti a dénoncé toute «ambiguïté» vis-à-vis du RN et a précisé : «Sur les municipales, les choses sont claires: aucune discussion, aucun accord, aucune alliance n'a et n'aura lieu avec le Rassemblement national et ses alliés». Renaissance a désigné cela comme une «condition absolue», ajoutant : «C'est aussi le cas pour Martine Vassal à Marseille».
Sébastien Delogu, député LFI de Marseille et candidat à la mairie, a ironisé : «Avec son programme et ses déclarations, on peut se demander pourquoi madame Vassal n'a pas encore pris sa carte au RN».
Clarification de la candidate
Martine Vassal a publié lundi une clarification sur X, affirmant : «En aucun cas il n'a été question d'une alliance avec les extręmes, que j'ai combattus pendant toute ma vie politique!» Renaud Muselier, président de la région et délégué régional de Renaissance, a pris sa défense : «J'ai beaucoup de respect et d'estime pour cette femme dont on veut se débarrasser».
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).



