L'avenir de Brandt se joue aujourd'hui: une Scop pour 300 emplois

upday.com 3 godzin temu
L'avenir de Brandt se joue mercredi devant le tribunal de Nanterre avec un projet de coopérative ouvrière nécessitant 25 millions d'euros (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

L'avenir de Brandt se joue ce mercredi à 11 heures devant le tribunal des affaires économiques de Nanterre. Le groupe centenaire d'électroménager français, en redressement judiciaire depuis début octobre, fait face à un seul projet de reprise : une coopérative ouvrière (Scop) soutenue par le gouvernement et les élus locaux, qui pourrait sauver au moins 300 emplois sur les près de 700 que compte l'entreprise en France.

La situation est critique pour ce fleuron de l'industrie française. La production est quasiment à l'arręt dans ses deux usines situées près d'Orléans, dans le Loiret, et à Vendôme, en Loir-et-Cher. Le groupe ne pourra plus payer les salaires après le 15 décembre. Le projet de Scop, porté par le groupe Revive, nécessite entre 20 et 25 millions d'euros pour relancer l'activité de Brandt, qui réalise un chiffre d'affaires de 260 millions d'euros.

Mobilisation financière en cours

Le ministre délégué à l'Industrie Sébastien Martin a multiplié les interventions ces dernières heures pour soutenir le projet. Il a déclaré sur RMC mardi : «On est déjà à peu près à 15 millions d'euros mobilisés.» L'État a annoncé une aide de 5 millions d'euros. La métropole d'Orléans s'est engagée à apporter sa contribution financière.

La région Centre-Val de Loire a confirmé mardi à l'AFP qu'elle «mettrait les moyens financiers» nécessaires, avec un soutien aux sites industriels estimé entre 4,5 et 5 millions d'euros. Elle envisage également un portage des sites industriels. Sébastien Martin a poussé les banques à «jouer le jeu» pour assurer la viabilité du projet.

Un secteur en difficulté

Le gros électroménager traverse des temps difficiles. Les ventes ont reculé de 3,9% l'année dernière, après une baisse déjà constatée en 2023. La crise persistante de l'immobilier pèse lourdement sur le secteur, car l'achat de ces produits, notamment les appareils de cuisine, est souvent lié à un déménagement.

Le gouvernement et les élus locaux ont multiplié les prises de parole ces 48 dernières heures, mettant en avant le «savoir-faire» français et affirmant la possibilité d'une reprise par les salariés. Brandt appartient au groupe algérien Cevital depuis 2014. Les employés font face à une forte incertitude alors que l'audience de ce mercredi déterminera le sort de cette marque centenaire.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

Idź do oryginalnego materiału