La Banque centrale européenne (BCE) a maintenu jeudi ses taux directeurs inchangés à 2% pour la troisième fois consécutive. Cette décision intervient alors que l'inflation dans la zone euro se rapproche de l'objectif de 2% et que l'économie européenne fait preuve d'une résilience inattendue avec une croissance de 0,2% au troisième trimestre, dépassant les prévisions des analystes qui tablaient sur 0,1%.
Le contraste est frappant avec la Réserve fédérale américaine qui a abaissé mercredi ses taux d'un quart de point de pourcentage, les ramenant dans une fourchette de 3,75% à 4%. Cette deuxième baisse de l'année vise à soutenir une économie américaine confrontée à des faiblesses sur le marché du travail.
Perspectives d'évolution
Un débat sur de futures baisses de taux devrait s'ouvrir en décembre au sein de la BCE. Michel Martinez, économiste en chef Europe chez Société Générale, anticipe une baisse de taux en mars 2026, l'inflation devant alors «nettement passer sous les 2%, tirée vers le bas par la chute retardée des prix de l'énergie et la fermeté de l'euro».
Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, souligne la performance française : «Après Chypre, la France a eu la moins forte inflation de tous les pays de la zone euro en septembre, à 1,07%». L'assureur Allianz met toutefois en garde : «Si la banque centrale tolère trop longtemps de légers écarts négatifs» [...] «elle risque d'ętre contrainte plus tard d'assouplir plus fortement sa politique ou de maintenir les taux bas plus longtemps».
La BCE affiche une approche prudente face aux incertitudes mondiales, notamment les controverses commerciales et les tensions géopolitiques qui pèsent sur les perspectives économiques. L'institution reste déterminée à stabiliser l'inflation sur son objectif de 2% à moyen terme, tout en adoptant une stratégie guidée par les données sans s'engager sur une trajectoire prédéfinie des taux.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).






