L'Assemblée nationale a adopté jeudi une résolution du Rassemblement National (RN) visant à dénoncer l'accord franco-algérien de 1968. Le texte est passé à une seule voix près, par 185 voix contre 184. Il s'agit d'une première historique pour le parti d'extręme droite, qui n'avait jamais vu l'un de ses textes approuvé par l'Assemblée.
La résolution a bénéficié du soutien de la moitié des députés Les Républicains (LR) et de la moitié du groupe Horizons d'Édouard Philippe. Laurent Wauquiez a justifié ce vote : «Quand le RN porte des projets ou des convictions que nous partageons, il n'y a aucune raison (...) de ne pas voter ce que nous voulons pour notre pays.» La gauche, les macronistes et le gouvernement s'y sont opposés.
L'absence des macronistes critiquée
L'issue du vote a été déterminée par l'absence d'une cinquantaine de députés du groupe Renaissance, dont le Premier ministre Gabriel Attal. Seuls 30 sur 92 députés macronistes étaient présents pour voter contre le texte. Olivier Faure a dénoncé : «Ils étaient où les macronistes ? Gabriel Attal absent !» Cyrielle Chatelain a insisté : «Cette voix qui nous a manqué pour faire face au RN, c'est celle de Gabriel Attal.»
Marine Le Pen a salué une journée «qu'on peut qualifier d'historique pour le RN». Elle a appelé le gouvernement à tenir compte du vote de l'Assemblée nationale. La résolution, bien que non contraignante, exerce une pression politique symbolique sur l'exécutif, qui privilégie la renégociation par le dialogue avec l'Algérie.
Contexte de l'accord de 1968
L'accord franco-algérien de 1968 offre des clauses spécifiques aux Algériens concernant l'immigration et le séjour en France, notamment un accès facilité au titre de séjour de dix ans. Le RN estime que plus rien ne justifie le maintien de cette convention. La gauche a dénoncé le texte comme «raciste» et «dangereux», accusant le RN de «rejouer à l'infini la guerre d'Algérie».
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).









