Les alliés de l'Ukraine se réunissent sur les armes longue portée

upday.com 2 godzin temu
Vladimir Poutine (g) et Volodymyr Zelensky (d) Mikhail KLIMENTYEV

Les alliés de l'Ukraine se réunissent vendredi autour du Premier ministre britannique Keir Starmer pour discuter des livraisons d'armes de longue portée à Kiev. Cette rencontre de la Coalition des volontaires rassemble 26 pays essentiellement européens en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Keir Starmer, qui codirige ce groupement avec Emmanuel Macron, devrait appeler à "placer l'Ukraine dans la position la plus forte possible à l'approche de l'hiver", selon ses services. Le pays fait face à davantage d'attaques russes visant ses infrastructures énergétiques ces dernières semaines, menaçant de priver les Ukrainiens de lumière et de chauffage.

Renforcement de l'arsenal ukrainien

Le Premier ministre britannique devrait donc appeler à un renforcement des dons d'armes de longue portée à Kiev. L'Ukraine produit certains missiles de ce type comme les Flamingo et Neptune, et reçoit des Européens des Scalp français ou des Storm Shadow britanniques, mais en petites quantités.

Elle a réclamé sans succès des missiles allemands Taurus. Les Américains ont également refusé jusqu'ici de livrer les missiles Tomahawk que Zelensky espérait. Le président russe Vladimir Poutine a averti qu'une telle livraison constituerait "une nouvelle escalade".

Utilisation des avoirs russes gelés

Pour financer ces livraisons d'armements, Starmer doit appeler ses partenaires à "achever le travail" concernant l'utilisation des avoirs russes gelés. Ces fonds immobilisés par les sanctions occidentales représentent quelque 210 milliards d'euros.

Les dirigeants européens réunis jeudi à Bruxelles ont effectué un premier pas prudent dans ce domaine. Ils ont demandé à la Commission d'explorer les moyens de financer l'Ukraine sur les deux années à venir, laissant la porte ouverte à un pręt qui s'appuierait sur ces avoirs.

Réserves européennes sur la saisie

Cette proposition sera à l'ordre du jour du prochain sommet européen en décembre, repoussant les arbitrages les plus difficiles. Elle est délibérément formulée en termes vagues pour prendre en compte les réserves de la Belgique, où se trouve l'essentiel des fonds, selon un diplomate.

La saisie pure et simple de ces avoirs reste une ligne rouge pour les pays de l'UE. La Commission propose plutôt de financer un pręt de 140 milliards d'euros à Kiev grâce à ces derniers. "Cette solution pose des questions juridiques, des questions de partage du risque", a reconnu Emmanuel Macron.

Sanctions américaines contre Moscou

Les dirigeants européens ont également salué la décision des États-Unis de prendre à leur tour des sanctions contre Moscou. Le président américain s'était refusé pendant de longs mois à imposer ces mesures, mais a estimé que ses conversations avec son homologue russe ne menaient "nulle part".

Ces sanctions impliquent un gel de tous les actifs de Rosneft et de Lukoil aux États-Unis. Elles interdisent aussi à toutes les entreprises américaines de faire des affaires avec les deux géants pétroliers russes.

Nouvelles mesures européennes

La Russie a dénoncé des sanctions américaines "contre-productives", Vladimir Poutine jugeant qu'elles n'auraient pas d'"impact significatif" sur l'économie de son pays. Les Européens ont également ciblé le secteur pétrolier russe en annonçant mercredi un nouveau train de sanctions, le 19e depuis février 2022.

Il prévoit un arręt total des importations de gaz naturel liquéfié russe d'ici fin 2026. Il inclut aussi des mesures supplémentaires contre la flotte fantôme de pétroliers que Moscou utilise pour contourner les sanctions occidentales.

Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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