Jean-Michel Aulas, 76 ans, s'est officiellement lancé dans la course à la mairie de Lyon pour les élections de mars 2026. L'ancien président de l'Olympique lyonnais a tenu son premier meeting de campagne vendredi 26 septembre, attirant un millier de personnes dans la salle et environ 400 autres à l'extérieur.
L'entrepreneur sans étiquette a prononcé un discours de quarante minutes, debout sur scène face à deux prompteurs transparents. Peu habitué aux tribunes politiques après des décennies passées dans les conseils d'administration, il a néanmoins réussi sa première sortie publique malgré une gestuelle empruntée.
Une candidature soutenue par le bloc central
D'après France Info, Aulas bénéficie du soutien des partis de centre et de droite pour défier l'actuel maire écologiste Grégory Doucet. Cette alliance lui confère une dynamique électorale significative dans la troisième ville de France.
Les sondages révèlent selon France Info une progression spectaculaire des intentions de vote : de 17% en février à 36% en juin lorsque le soutien centre-droite est pris en compte. Cette hausse permettrait au candidat de devancer Doucet de plusieurs points, bouleversant l'équilibre politique lyonnais établi depuis 2020.
Les atouts d'un outsider fortuné
Le candidat dispose d'atouts considérables pour sa première campagne politique. France Info estime sa fortune à 450 millions d'euros selon le magazine Challenges, lui offrant des ressources importantes pour financer sa campagne.
Sa stratégie vise à composer une liste équilibrée avec 50% de représentants de la société civile et 50% d'élus de partis politiques d'après France Info. Cette approche hybride reflète sa volonté de se positionner comme le candidat de la société civile face à l'establishment politique.
L'homme d'affaires entend capitaliser sur sa notoriété sportive pour convaincre les électeurs lyonnais. « Tu vois, ici à Lyon, tout est possible », a-t-il rappelé, citant les mots d'un père à son fils après la victoire 3-0 de l'OL contre Madrid en 2005, une formule qu'il applique aujourd'hui à son destin politique.
Sources utilisées : "Le Monde", "France Info" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.