Macron donne 48h à Lecornu : négociations ou dissolution

upday.com 9 godzin temu
Olivier Faure (D) premier secrétaire du Parti Socialiste et le journaliste Gilles Bouleau, devant une image du Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu, au 20h de TF1, à Boulogne-Billancourt, le 6 octobre 2025 Ludovic MARIN

Emmanuel Macron (Renaissance) accorde 48 heures à Sébastien Lecornu pour des négociations de dernière chance. Le président menace d'une dissolution de l'Assemblée nationale en cas d'échec de ces discussions cruciales. Lecornu, Premier ministre le plus éphémère de la Ve République, a remis sa démission mais poursuit cette mission périlleuse.

La France traverse une crise politique sans précédent depuis des décennies. Cette impasse découle de la dissolution de 2024 qui a divisé l'Assemblée en trois blocs distincts. Lecornu devient le troisième Premier ministre désigné en un an, après sa nomination le 9 septembre et avant męme son premier Conseil des ministres prévu lundi.

Mission de la dernière chance

Dès 09H00, Lecornu recevra les chefs de partis de la coalition gouvernementale et les présidents des deux chambres du Parlement. L'entourage présidentiel précise qu'en cas d'échec, Macron "prendra ses responsabilités". Męme en cas de succès, Lecornu ne serait pas automatiquement reconduit à Matignon selon le président.

Le Premier ministre démissionnaire a regretté "les appétits partisans" lors de sa brève allocution. Cette allusion vise clairement Bruno Retailleau (LR), ministre de l'Intérieur démissionnaire qui a précipité la chute du gouvernement. Le patron des Républicains s'était montré ulcéré par le retour de Bruno Le Maire aux Armées.

Positions des partis politiques

Un conseiller de l'exécutif estime que Lecornu "peut réussir" "s'il décroche la suspension de la réforme des retraites par exemple", une exigence socialiste. Arthur Delaporte (PS) juge pourtant que "C'est trop tard (...) Quelle serait sa légitimité pour prendre des engagements" et dénonce "une mission impossible" et une "mauvaise série B".

La France insoumise maintient sa "solution claire, nette, franche et massive" : la démission d'Emmanuel Macron. Le parti de Jean-Luc Mélenchon a déposé une motion de destitution dont la recevabilité sera examinée mercredi. Marine Le Pen (RN) réclame une dissolution "absolument incontournable" ou la "démission" présidentielle qui serait "sage".

Impasse institutionnelle

Le Rassemblement national et ses alliés annoncent qu'ils "censureront systématiquement tout gouvernement" jusqu'à la dissolution ou la démission présidentielle. Les options restantes pour Macron incluent une nouvelle dissolution, sa propre démission ou la nomination d'un Premier ministre de gauche. L'hypothèse d'un gouvernement technique dirigé par une personnalité sans étiquette demeure également envisageable.

Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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