Malgré l'échec : Farandou optimiste pour le budget Sécu et les retraites

upday.com 1 godzina temu
Le ministre Farandou se montre optimiste sur un vote parlementaire du budget de la Sécurité sociale 2026 (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

Le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou s'est montré optimiste vendredi sur la possibilité d'un vote parlementaire sur le budget de la Sécurité sociale pour 2026. Dans une interview accordée à RTL, il a déclaré : «Je pense qu'il y a un chemin qui permettra d'avoir un vote sur la Sécurité sociale.» Le ministre constate que «de plus en plus de parlementaires ont envie de converger», trois jours après l'échec d'une version de compromis entre l'Assemblée nationale et le Sénat.

Farandou a souligné l'urgence de la situation parlementaire. «Il y a le camp du compromis et de la stabilité qui doit arriver à se mettre d'accord : ce n'est pas un mariage d'amour mais de devoir et de raison. Et il y a ceux qui veulent le désordre et le blocage», a-t-il affirmé. Il a insisté : «La stabilité, ça passe par voter les deux budgets pour l'État et pour la Sécurité sociale.»

Réécriture du texte à l'Assemblée

Le budget de la Sécurité sociale sera réécrit à partir de samedi en commission à l'Assemblée nationale, puis principalement à partir de mardi en séance plénière. L'échec de mercredi s'explique par des positions «orthogonales» entre le Sénat et l'Assemblée, notamment sur la suspension de la réforme des retraites et le gel des minima sociaux et des pensions de retraite.

L'enjeu de la réforme des retraites

Le ministre a rappelé le lien entre le budget et la suspension de la réforme Borne des retraites. «Si vous faites tomber le budget de la Sécurité sociale, vous faites tomber la suspension», a-t-il averti. Cette suspension est «encapsulée dedans» dans le projet de loi. Les socialistes ont parié sur la non-censure du gouvernement Lecornu, partiellement en échange de cette suspension.

Farandou a indiqué préférer «un vote responsable parlementaire» et s'est décrit comme «un homme de dialogue infatigable». Il a déclaré voir «énormément de députés, de sénateurs» et rencontrer «de plus en plus de parlementaires qui ont envie de converger». Le ministre a toutefois refusé de se prononcer sur un éventuel recours à l'article 49 alinéa 3 de la Constitution : «Je ne projette pas sur la suite, à chaque jour suffit sa peine.»

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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