Mali: L'imam Dicko rejoint une coalition de résistance en exil

upday.com 1 godzina temu
L'imam Mahmoud Dicko s'adresse à la presse lors d'une rencontre politique à Bamako en juillet 2020. (Image symbolique) (Photo by MICHELE CATTANI/AFP via Getty Images) Getty Images

L'imam malien Mahmoud Dicko, critique virulent de la junte au pouvoir, a rejoint une nouvelle coalition d'opposition en exil, la Coalition des Forces pour la République (CFR). La coalition a entamé ses activités jeudi et appelle à la « résistance » contre les autorités maliennes actuelles.

Mahmoud Dicko réside à Alger depuis décembre 2023. L'imam, devenu la « bęte noire » de la junte, avait d'abord soutenu le coup d'État militaire d'août 2020 qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta. Mais il a rapidement pris ses distances avec le pouvoir militaire. Les relations entre l'imam et la junte se sont « fortement dégradées », au point que les autorités maliennes accusent l'Algérie de contribuer à « la déstabilisation » du Mali en raison de la présence de Dicko.

Ousmane Maïga, fidèle de l'imam, a confirmé à l'AFP : «L'imam Mahmoud Dicko a donné son accord pour faire partie de la Coalition des Forces pour la République (CFR) qui a commencé ses activités ce jeudi.»

Objectifs de la coalition

La CFR se définit comme un « mouvement de résistance démocratique et de sauvegarde nationale ». Les fondateurs de la coalition - forces vives, intellectuels, acteurs politiques, militaires républicains, leaders sociaux et membres de la diaspora - ont signé un communiqué présenté par le porte-parole Etienne Fakaba Sissoko.

La coalition fixe trois objectifs principaux : «mettre fin aux massacres de civils et de militaires en ouvrant un dialogue national avec les acteurs armés maliens, rétablir les libertés fondamentales (...), organiser une transition courte (18 mois maximum) vers un ordre constitutionnel légitime.»

Les fondateurs dressent un constat sévère de la situation : «Notre État est affaibli, notre peuple est meurtri, nos institutions sont dévoyées et notre souveraineté est capturée par une alliance toxique de prédation économique, de militarisation kleptocratique et d'instrumentalisation de la peur.» Ils concluent : «dans ce contexte, la résistance n'est plus une option morale : elle est un devoir national.»

Les partisans de l'imam, qui se font appeler les « sentinelles de la République », ont publié un communiqué intitulé « Pourquoi l'imam Mahmoud Dicko est-il aujourd'hui indispensable ? ». Ils y soulignent : «Parce qu'il possède une légitimité sociale que les autorités de transition n'ont pas. Contrairement à un pouvoir militaire imposé par la force, Mahmoud Dicko tire sa légitimité de la confiance populaire et son rôle spirituel.»

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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