Le parquet d'Évry a requis vendredi 22 ans de réclusion criminelle contre José M.M., accusé du meurtre d'Arthur en 2021 lors d'une rixe à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne). Le procès, qui se déroule depuis mardi devant la cour d'assises de l'Essonne, a été marqué cette semaine par deux bagarres générales au sein męme du palais de justice entre bandes de jeunes rivales, contraignant le président de la cour à prononcer un huis clos. Le verdict est attendu dans la soirée.
Les faits remontent à la nuit du 15 au 16 juillet 2021. Arthur, 19 ans, et son ami Amine, alors âgé de 18 ans, s'étaient rendus dans le quartier Saint-Hubert de Sainte-Geneviève-des-Bois à bord d'un scooter volé. Les deux jeunes hommes, originaires de Saint-Michel-sur-Orge, étaient armés d'une arme à feu et venaient en découdre avec une bande rivale. Arthur a été violemment passé à tabac lors de la rixe. Amine a réussi à s'enfuir malgré ses blessures. Arthur est décédé deux jours plus tard à l'hôpital.
Violences au tribunal
Mercredi, deux bagarres générales ont éclaté au palais de justice d'Évry entre des membres des bandes rivales présents pour suivre le procès. Ces affrontements, qui ont menacé l'ordre public selon le président de la cour, ont conduit à la mise en garde à vue de sept personnes majeures. Elles sont poursuivies pour participation à un groupement formé en vue de commettre des violences et violences volontaires en réunion. Face à ces tensions, la suite des audiences s'est déroulée à huis clos.
Enquęte et non-lieux contestés
José M.M., 26 ans aujourd'hui, avait été interpellé une dizaine de jours après les faits et placé en détention provisoire. Il nie avoir porté les coups mortels. Les enquęteurs l'ont identifié grâce aux vidéos filmées par les assaillants eux-męmes et diffusées sur les réseaux sociaux, souvent accompagnées de commentaires menaçants ou humiliants envers Arthur. Des analyses ADN sur son pantalon ont également permis de l'incriminer.
En juin 2023, trois autres suspects avaient été mis en examen et un quatrième placé sous le statut de témoin assisté. Ces quatre personnes ont finalement bénéficié de non-lieux pour «charges suffisantes», une décision qui a plongé la famille d'Arthur dans le désarroi. Seul José M.M. comparaît donc devant la cour d'assises pour cette affaire née des rivalités récurrentes entre bandes de jeunes des deux communes, distantes d'environ 20 kilomètres au sud de Paris.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).
