L'agence de notation Moody's a maintenu vendredi la note souveraine française à Aa3, mais a dégradé sa perspective de "stable" à "négative". Cette décision constitue un avertissement lancé en pleine discussion budgétaire au Parlement français.
Cette évaluation contraste avec les choix des agences concurrentes. Fitch avait abaissé la note française d'un cran le 12 septembre, suivie par S&P Global la semaine dernière, toutes deux ramenant leur notation à A+.
Risques institutionnels pointés
Moody's justifie son changement de perspective par "les risques croissants d'un affaiblissement des institutions et de la gouvernance en France". L'agence craint également "un recul partiel des réformes structurelles" dans le pays.
La fragmentation politique inquiète particulièrement l'agence de notation. Elle évoque un risque de "fragmentation durable du paysage politique" qui pourrait "nuire au fonctionnement des institutions", avec des gouvernements "continuant à lutter pour obtenir une majorité parlementaire".
Réaction gouvernementale
Le ministre de l'Économie Roland Lescure a "pris acte" de cette décision. Selon lui, elle "témoigne de l'absolue nécessité de construire un chemin collectif vers un compromis budgétaire".
Le gouvernement réaffirme sa détermination à respecter l'objectif de déficit de 5,4% du PIB en 2025. Il maintient sa "trajectoire ambitieuse de réduction du déficit public, pour revenir sous les 3% du PIB en 2029, tout en préservant la croissance".
Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).





