Nicolas Sarkozy (Les Républicains) a été condamné le 25 septembre 2025 à cinq ans de prison ferme pour « association de malfaiteurs » dans l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé l'exécution provisoire de cette peine, ce qui signifie que l'ancien président ira en prison malgré son appel.
Cette condamnation marque un tournant historique : Nicolas Sarkozy deviendra le premier président de la Ve République à ętre incarcéré. Le tribunal a justifié cette décision par « l'exceptionnelle gravité des faits » commis par une personne ayant occupé la plus haute fonction de l'État.
Le rendez-vous décisif de lundi
L'époux de Carla Bruni doit se présenter lundi 13 octobre au tribunal judiciaire de Paris, dans les locaux du Parquet national financier. Selon La Dépęche, ce rendez-vous est fixé à 14 heures précises pour lui communiquer la date et le lieu exacts de son incarcération.
D'après La Dépęche, l'ancien chef de l'État dispose théoriquement jusqu'au 13 février 2026 pour se présenter en détention, conformément à la règle des quatre mois. Une fęte d'adieu aurait męme été organisée le 8 octobre avec une centaine d'invités, dont Emmanuel Moulin.
Les conditions d'incarcération
Compte tenu de son statut d'ancien président, Nicolas Sarkozy sera probablement placé dans un « quartier vulnérable » ou en isolement pour des raisons de sécurité. Seules la prison de la Santé à Paris et celle de Fleury-Mérogis dans l'Essonne disposent de ces ailes spécialisées pour les détenus nécessitant une protection particulière.
Selon La Dépęche, l'ancien président pourrait occuper une cellule de 9 mètres carrés équipée des commodités de base. La condamnation s'accompagne également d'une amende de 100 000 euros et d'une interdiction d'exercer une fonction publique pendant cinq ans.
D'autres condamnations prononcées
L'affaire du financement libyen a touché un total de huit personnes condamnées à des peines de prison. Parmi elles figurent l'ancien secrétaire général de l'Élysée Claude Guéant et l'ancien ministre Brice Hortefeux, qui ont également fait appel de leur condamnation.
Cette affaire judiciaire s'inscrit dans un contexte plus large de poursuites visant l'ancien président, notamment dans les dossiers Bygmalion et des écoutes téléphoniques.
Sources utilisées : "Closer", "Ouest-France", "La Dépęche", "20 Minutes" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.