Non-lieu pour viol: le prętre renvoyé seulement pour stupéfiants

upday.com 2 godzin temu
un juge d'instruction parisien a finalement ordonné un non-lieu concernant un prętre mis en examen en 2022 pour viol sur un adolescent qui l'accusait de l'avoir drogué FRANCOIS GUILLOT

Un juge d'instruction parisien a prononcé le 26 décembre un non-lieu pour les accusations de viol visant le prętre Yannick Poligné, 55 ans. Le juge renvoie le religieux uniquement devant le tribunal correctionnel de Paris pour usage de stupéfiants. Le parquet de Paris a confirmé mardi cette décision, conforme à ses réquisitions.

Le juge avait mis en examen le prętre breton et l'avait placé en détention provisoire en novembre 2022. Les accusations portaient sur un viol avec administration d'une substance altérant le discernement, une mise en danger de la vie d'autrui et un usage de stupéfiants depuis 2016. Les faits concernaient un adolescent de 15 ans.

Les faits de novembre 2022

L'affaire avait éclaté le trois novembre 2022. L'adolescent avait appelé les pompiers parisiens, «se plaignant de s'ętre fait droguer et ayant des douleurs anales, des diarrhées et des vomissements», selon le parquet. Le jeune homme avait ensuite déposé plainte auprès de la brigade de protection des mineurs.

Le prętre, alors en poste dans la paroisse Saint-Louis-Marie-en-Brocéliande à Montfort-sur-Meu en Ille-et-Vilaine, avait reconnu une rencontre via l'application Grindr. Il avait admis une consommation commune de GBL et 3CMC, niant toute contrainte et affirmant ne pas avoir soupçonné la minorité du jeune homme.

Les investigations avaient révélé la vie homosexuelle active du religieux, ordonné prętre en 1999, qui pratiquait le «chemsex» - des relations sexuelles où des substances psychoactives sont consommées pour intensifier le désir et les sensations.

Réaction de l'Église

L'archevęque de Rennes, Pierre d'Ornellas, a pris «acte de la décision rendue par la justice civile» et attend «désormais le jugement du tribunal correctionnel». Il a précisé que «Selon le droit de l'Église, puisqu'il s'agit d'une situation impactant un clerc avec un mineur, celle-ci relève de la compétence du Dicastère pour la Doctrine de la Foi au Vatican». Celui-ci statuera sur la situation canonique du prętre.

L'archevęque avait signalé les faits au Vatican dès novembre 2022 pour une procédure canonique. Le prętre n'exerce plus aucun ministère pastoral depuis sa mise en examen.

Fragilité du mineur confirmée

L'expertise psychiatrique a mis en lumière la vulnérabilité de l'adolescent. Le parquet a indiqué que celle-ci «[...] a confirmé la fragilité du mineur, qui avait développé un rapport obsessionnel au sexe en lien avec une grande consommation de pornographie depuis un très jeune âge».

L'affaire avait provoqué une onde de choc dans la paroisse bretonne, survenant dans un contexte de multiples révélations de violences sexuelles contre des mineurs au sein de l'Église.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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