La pression parlementaire s'intensifie au Royaume-Uni pour retirer au prince Andrew tous ses titres royaux. Le frère du roi Charles III fait face à de nouvelles révélations embarrassantes avec la publication imminente des mémoires posthumes de Virginia Giuffre, son accusatrice dans l'affaire Epstein.
Andrew (65 ans) a annoncé vendredi renoncer au titre de duc de York sous la pression du roi. Cette décision intervient après la diffusion des premiers extraits du livre "Nobody's Girl", qui sortira en librairie mardi.
Nouvelles accusations dans les mémoires
Virginia Giuffre, qui s'est donné la mort en avril dernier, y raconte avoir été utilisée comme esclave sexuelle par Jeffrey Epstein. Elle affirme avoir eu des relations sexuelles avec Andrew à trois reprises, dont une fois à l'âge de 17 ans.
Le prince a toujours nié ces accusations, mais le scandale demeure une source permanente d'embarras pour Buckingham. Selon la BBC, le palais se prépare à affronter "encore des jours difficiles".
Mobilisation parlementaire pour un retrait complet
Plusieurs députés appellent désormais à un débat au Parlement sur le retrait officiel de tous les titres d'Andrew. Rachael Maskell, députée de York, a déposé une proposition de loi permettant au roi ou à une commission parlementaire de l'en priver.
Un précédent historique existe : en 1917, une loi avait été votée pour retirer les titres à ceux s'étant battus contre les Britanniques pendant la Première Guerre mondiale. L'auteur Andrew Lownie estime que le prince "aurait déjà été inculpé" si la police londonienne "avait correctement enquęté sur ces allégations de trafic sexuel".
Remise en question des règles parlementaires
D'autres élus souhaitent renforcer la supervision parlementaire de la famille royale. George Foulkes, membre travailliste de la Chambre des Lords, demande une révision des règles limitant les questions sur la famille royale.
Actuellement, "il n'y a pas d'interdiction formelle mais l'usage veut qu'on ne pose pas de questions sur les membres de la famille royale", explique Robert Hazell, professeur à University College London. Concrètement, "aucune question ne peut ętre posée qui mette directement en avant le nom du souverain ou l'influence de la Couronne devant le Parlement ou qui critique le souverain ou la famille royale".
La police enquęte par ailleurs sur des informations selon lesquelles Andrew aurait chargé un officier de chercher des éléments pour discréditer Virginia Giuffre. Le prince fait également face à un autre scandale lié à ses relations avec un Chinois soupçonné d'espionnage.
Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.