Pour deux snacks à 0,62 euros : un ouvrier acquitté après deux ans de procès

upday.com 1 godzina temu
Un tribunal sud-coréen acquitte en appel un travailleur accusé d'avoir volé des snacks d'une valeur de 0,62 euro (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

Un tribunal sud-coréen a acquitté en appel un travailleur accusé d'avoir volé deux snacks d'une valeur de 0,62 euro. L'homme, un sous-traitant pour une entreprise de logistique, avait été condamné à une amende de 50 000 wons après presque deux ans de procédure judiciaire. La cour d'appel de Jeonju, dans l'ouest de la Corée du Sud, a conclu que le travailleur était autorisé à consommer des snacks du réfrigérateur de l'entreprise.

L'affaire remonte à 2024, lorsque l'homme a pris une pâtisserie à la crème et un biscuit Choco Pie dans le réfrigérateur de l'entreprise. L'entreprise de logistique avait porté plainte, affirmant que seuls ses employés directs, et non les sous-traitants, étaient autorisés à accéder au réfrigérateur sans autorisation préalable. Le parquet avait jugé l'infraction minime et lancé une procédure sommaire.

Le travailleur avait contesté cette procédure, ce qui avait conduit à un procès formel. Un tribunal de première instance l'avait reconnu coupable et avait prononcé une amende de 50 000 wons, soit près de 50 fois la valeur des snacks volés.

Le témoignage décisif de 39 collègues

La cour d'appel a renversé cette décision grâce au témoignage de 39 autres sous-traitants. Ces derniers ont confirmé qu'ils accédaient régulièrement au réfrigérateur lorsqu'ils avaient faim. Le tribunal a statué qu'il était «difficile de conclure que le prévenu avait eu l'intention de voler», reconnaissant que les sous-traitants étaient autorisés à «grignoter au bureau».

Un responsable du tribunal de Jeonju a annoncé l'acquittement à l'AFP vendredi.

Une affaire qui a provoqué l'indignation

Le cas a déclenché un tollé en Corée du Sud. Les syndicats ont comparé le travailleur à Jean Valjean, le protagoniste du roman «Les Misérables» de Victor Hugo publié en 1862, qui avait été emprisonné pour avoir volé du pain pour nourrir sa famille.

L'avocat du travailleur a exprimé sa satisfaction auprès de la presse. «Je suis très reconnaissant de cette issue et je crois que le prévenu partage ce sentiment», a-t-il déclaré. Il a précisé que son client «avait juste eu faim tôt un matin».

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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