Trump impose 100 000 $ pour les visas tech : l'Inde s'inquiète

upday.com 2 godzin temu
Le président américain Donald Trump présente un décret qu'il vient de signer dans le bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington, le 19 septembre 2025 Mandel NGAN

Le président américain Donald Trump impose des frais annuels de 100 000 dollars pour les visas de travail H-1B, suscitant l'inquiétude de l'Inde. Cette mesure entre en vigueur dimanche et cible particulièrement le secteur technologique qui recrute massivement en Asie.

Les visas H-1B permettent aux travailleurs étrangers qualifiés de travailler aux États-Unis pour une durée initiale de trois ans, prolongeable à six ans. Trois quarts des candidats approuvés sont des ressortissants indiens, notamment dans les domaines scientifiques, d'ingénierie et de programmation informatique.

Objectif affiché par l'administration Trump

Le ministre du Commerce Howard Lutnick a expliqué vendredi la stratégie gouvernementale depuis le Bureau ovale. "L'idée générale, c'est que ces grandes entreprises de la tech ou d'autres secteurs ne formeront plus de travailleurs étrangers", a-t-il déclaré en assurant que "toutes les grandes entreprises sont partantes".

"Si elles recourent à des travailleurs étrangers, elles doivent payer 100 000 dollars au gouvernement et, ensuite, payer leur employé, ce n'est pas rentable", a poursuivi le ministre. L'objectif affiché est de "former un jeune diplômé d'une des grandes universités de notre pays, former des Américains, et arręter de faire venir des gens pour prendre nos emplois".

Réactions inquiètes de l'industrie indienne

La Nasscom, principale association professionnelle indienne, a exprimé samedi sa "préoccupation" face à cette annonce. L'organisation craint des conséquences sur la "continuité" de certains projets technologiques.

L'association s'inquiète particulièrement du délai d'un jour qui "crée une incertitude considérable pour les entreprises, les professionnels et les étudiants du monde entier". Elle plaide pour des "périodes de transition adéquates, permettant aux organisations et aux particuliers de pouvoir s'organiser efficacement et de minimiser les perturbations".

Contexte historique et opposition

Les États-Unis ont approuvé environ 400 000 visas H-1B en 2024, dont les deux tiers étaient des renouvellements. Le nombre de demandes a nettement progressé avec un pic d'acceptations en 2022 sous Joe Biden, tandis que le pic de refus a été enregistré en 2018, pendant le premier passage de Donald Trump à la Maison Blanche.

Les entrepreneurs de la tech, notamment Elon Musk, ont mis en garde contre le ciblage des visas H-1B. Ils affirment que les États-Unis n'ont pas suffisamment de main-d'œuvre qualifiée sur place pour répondre aux besoins du secteur technologique.

Nouvelles mesures complémentaires

Donald Trump a également signé un décret créant une "carte dorée" contre paiement au Trésor américain. Ce nouveau système permettra aux citoyens étrangers aux "qualités exceptionnelles" d'obtenir un traitement accéléré pour un million de dollars, ou deux millions si une entreprise les parraine.

La ministre à la Sécurité intérieure Kristi Noem pourra exempter des individus, entreprises ou secteurs entiers de ces nouveaux frais selon le décret présidentiel. Cette annonce s'inscrit dans l'arsenal de mesures anti-immigration prises par l'administration américaine.

Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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