Le tribunal de Paris a condamné Winamax à verser 400 000 euros à un parieur que l'opérateur accusait de tricher sans en apporter la preuve. Cette décision met fin à une bataille judiciaire qui durait depuis près de quatre ans.
L'affaire remonte à mars 2021 lorsque le joueur avait remporté cette somme importante sur la plateforme de paris sportifs. Winamax avait initialement validé ses paris et ses gains, avant de faire marche arrière et de clôturer son compte au moment du virement.
Une accusation sans fondement
L'opérateur justifiait sa décision en prétendant que les paris, pourtant étalés sur trois semaines, auraient été pris "sans aléas". Selon CNews, ces mises portaient sur cinq paris combinés répartis sur plusieurs sports, semaines et continents.
L'avocat du parieur, Me Matthieu Escande, souligne l'impossibilité technique de la triche : "Pour tricher, il aurait fallu qu'il soit dans les stades au moment des matchs, ou qu'il ait des informateurs sur place, jusqu'en Colombie ou en Australie". Winamax estimait que le joueur "avait moins de chance de remporter ses paris que de gagner au Loto".
Des preuves en faveur du parieur
Le joueur avait pris la précaution de capturer des écrans et les données de Sportradar, fournisseur officiel de résultats pour Winamax, confirmées par l'Autorité Nationale des Jeux. Il avait également utilisé l'option "Cash out" pour sécuriser ses gains avant la fin des rencontres.
Selon CNews, s'il était allé jusqu'au bout, le parieur aurait pu encaisser 625 000 euros puisque l'ensemble de ses paris étaient bons. Les juges ont estimé qu'il n'aurait pas arręté en cours de route s'il connaissait les résultats à l'avance.
Un marché en forte croissance
Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de litiges qui inondent les tribunaux français depuis la déréglementation de 2010. D'après Le Parisien, le marché des paris sportifs a atteint un chiffre d'affaires record de 14 milliards d'euros l'année dernière.
Le tribunal a finalement jugé que Winamax n'avait pas réussi à prouver la triche, donnant raison au parieur dans ce bras de fer judiciaire de quatre ans.
Sources utilisées : "Le Parisien", "CNews" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.