Le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez a demandé «fermeté et réactivité» aux forces de l'ordre mobilisées pour les festivités du 31 décembre. Cette consigne intervient après une réunion lundi avec les préfets de région, où les incidents potentiels ont été passés en revue. La directive couvre également les débordements possibles liés à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) en cours et un grand événement de prière.
Environ 10 000 forces de sécurité seront déployées à Paris, notamment au Trocadéro, sur le Champ-de-Mars, près de la Tour Eiffel, aux Champs-Elysées, aux Halles et à Montmartre. La préfecture de police anticipe «une forte affluence». Le dispositif prend en compte «l'attaque terroriste» et «le mouvement de foule, évité de justesse l'an dernier, (qui) sera pris en compte très sérieusement cette année sur les Champs-Elysées».
L'année dernière, 70 départements ont connu des incidents de degrés divers, avec des concentrations particulières dans le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, le Rhône, les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes. Le ministre a constaté que «les territoires sur lesquels il y a des difficultés sont les męmes ces dernières années». Le renseignement territorial note une tendance récente de «moins de violences urbaines qu'en 2024 mais plus d'utilisation de mortiers d'artifice en zone police et zone gendarmerie».
CAN et événement religieux
Des incidents ont éclaté dimanche soir à Toulouse, Marseille, Lille et Roubaix après la qualification de l'Algérie lors de la CAN au Maroc. Une présence policière sera également déployée mercredi à 19h00 à Bercy pour un grand événement de prière de la communauté chrétienne de Taizé, organisé à Paris depuis dimanche.
Mesures et position ferme
Des mesures administratives interdisent la vente au détail de carburant, de mortiers d'artifice et d'autres dispositifs pyrotechniques. Le ministre s'attend à ce que les incidents ne dépassent pas ceux de l'an passé, mais estime que c'est «déjà beaucoup trop». Il a souligné la nécessité de «beaucoup de réactivité et de fermeté dans les interventions».
Laurent Nuñez a précisé sa position : «Les rassemblements festifs, on les encadre mais on ne tolère pas les violences sur les forces de l'ordre et les interruptions de circulation». Un plan de sécurité national complet sera communiqué ultérieurement.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).



