10 septembre : le Quai d'Orsay traque l'ingérence numérique étrangère

upday.com 1 godzina temu
Graffiti sur un pont près de Givors appelant au blocage du 10 septembre 2025 (Image symbolique) (Photo by JEAN-PHILIPPE KSIAZEK/AFP via Getty Images) Getty Images

Le ministère des Affaires étrangères français surveille "toute trace d'ingérence numérique étrangère" liée aux appels à bloquer le pays le 10 septembre. Cette annonce fait suite à la découverte de faux comptes amplifiant artificiellement le mouvement sur les réseaux sociaux.

Selon franceinfo, des premières constatations suggèrent que le mouvement est né en France mais fait l'objet de reprises opportunistes d'acteurs étrangers. Le Quai d'Orsay confirme suivre ces traces d'ingérence, une information initialement révélée par BFMTV.

Amplification artificielle détectée

L'analyse de l'entreprise Visibrain révèle des signes de manipulation numérique. Plusieurs faux profils ont relayé des contenus liés au mouvement "de manière artificielle", certains publiant plus de 1 000 messages par jour sur X.

D'après ces données, cinq des six contenus les plus partagés avec le mot-clé "#10septembre" depuis le 15 août proviennent de comptes suspects. Ces profils présentent des descriptions identiques et se partagent entre eux pour augmenter leur visibilité.

Mouvement né en France

Malgré ces tentatives d'amplification, les premières constatations selon franceinfo indiquent une origine réellement française du mouvement. Lancé en ligne en mai, l'appel à la mobilisation bénéficie du soutien des partis de gauche et de la plupart des syndicats.

Le mouvement se présente comme "citoyen" avec des revendications politiques volontairement floues, rejetant toute étiquette partisane. Selon Le Figaro, cette stratégie lui permet de maintenir un large attrait malgré les divisions internes.

Contexte politique tendu

Comme le rapportent plusieurs sources, le mouvement intervient dans un contexte de crise politique. François Bayrou a annoncé un vote de confiance pour le 8 septembre, deux jours avant la mobilisation prévue.

Selon 20minutes, les dirigeants syndicaux voient la faiblesse du gouvernement comme une motivation supplémentaire plutôt qu'un frein à l'action du 10 septembre. Cette perception alimente la dynamique contestataire malgré l'instabilité politique.

Sources utilisées : "franceinfo", "BFMTV", "Le Figaro", "20minutes" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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