La Commission européenne a annoncé jeudi à Bruxelles son engagement renforcé pour soutenir la bioéconomie, un secteur qui peine à rivaliser face aux produits polluants bon marché. Jessika Roswall, la commissaire européenne en charge de l'environnement, a reconnu que le développement du secteur était «trop lent», tout en affirmant que la «bioéconomie n'est pas de la science-fiction».
L'exécutif européen mise sur une stratégie ambitieuse pour stimuler l'innovation et les investissements. La Commission prévoit de créer une alliance européenne pour les produits biosourcés, permettant aux entreprises de l'Union européenne d'acquérir collectivement pour 10 milliards d'euros de solutions biosourcées d'ici 2030. L'objectif est de développer des produits issus de plantes ou de déchets organiques pour remplacer le plastique traditionnel.
Bruxelles promet également de simplifier les règles et autorisations pour les produits innovants. Une future loi sur l'économie circulaire, qui sera présentée en 2026, intégrera des mesures pour améliorer la collecte et l'utilisation des déchets de biomasse.
Réduire la pollution des emballages
La commissaire Roswall compte introduire des objectifs chiffrés pour le plastique biosourcé renouvelable. Cette initiative vise à réduire et verdir les emballages, une source croissante de pollution. Chaque Européen a produit près de 190 kg de déchets d'emballage en 2021, un chiffre qui pourrait atteindre 209 kg en 2030 sans mesures supplémentaires. La législation européenne exige déjà que tous les emballages soient recyclables dès 2030.
Les exemples de produits issus de la bioéconomie incluent des matériaux fabriqués à partir de champignons et des cosmétiques à base d'algues. Le plastique biosourcé renouvelable peut ętre produit à partir de substances comme l'amidon ou la cellulose.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).
