Bayrou : fatalisme des ministres avant le vote de confiance fatal

upday.com 2 godzin temu
Le Premier ministre François Bayrou quitte le palais de l'Élysée après une réunion du Conseil des ministres (Symbolbild) (Photo by THOMAS SAMSON/AFP via Getty Images) Getty Images

François Bayrou bénéficie du « soutien total » d'Emmanuel Macron pour engager la responsabilité de son gouvernement le 8 septembre prochain. Le Premier ministre a été officiellement autorisé lors du Conseil des ministres de ce mercredi 27 août à déclencher un vote de confiance à l'Assemblée nationale sur le désendettement de la France. Le chef de l'État a appelé à la « responsabilité » les partis d'opposition qui menacent de renverser le centriste.

Malgré cette démonstration publique d'unité, les ministres affichent un fatalisme assumé selon Le Figaro. Les membres du gouvernement se sentent « condamnés à partir » face à la chute quasi assurée de l'alliance entre macronistes et Républicains, qui ne dispose pas de majorité absolue. L'« abattement » et la « sidération » dominent dans les rangs ministériels.

Un pari risqué sans majorité

L'opposition de La France Insoumise au Rassemblement National a d'ores et déjà annoncé qu'elle refusera la confiance au gouvernement Bayrou, comme le confirment plusieurs sources. Cette unanimité hostile condamne de facto le Premier ministre, nommé le 13 décembre dernier. Selon le Nouvel Observateur, le mécanisme du vote de confiance diffère toutefois d'une motion de censure en permettant l'abstention comme position neutre.

Le programme du Conseil des ministres s'est déroulé normalement avec la présentation de plusieurs décrets. Élisabeth Borne a notamment fait le point sur la rentrée scolaire, tandis que les élections municipales ont été fixées aux 15 et 22 mars 2026. Difficile cependant pour les ministres de se projeter dans leurs dossiers face à l'incertitude politique.

Pressions économiques croissantes

Les marchés financiers observent avec inquiétude cette nouvelle crise politique française, selon Le Figaro qui cite les préoccupations du Wall Street Journal. Le budget déficitaire et l'instabilité gouvernementale alimentent les craintes des investisseurs. François Bayrou doit recevoir les présidents de partis et de groupes parlementaires à partir du lundi 1er septembre pour tenter de convaincre.

Selon le Nouvel Observateur, cette stratégie pourrait créer un scénario « gagnant-gagnant » męme en cas d'échec du Premier ministre. La démarche permet de clarifier les positions politiques avant une éventuelle nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale.

Sources utilisées : "Le Figaro", "BFMTV", "Le Monde", "Nouvel Observateur", "Ouest-France", "Wall Street Journal" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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