Bayrou fustige « Bloquons tout » : « Le pays va bloquer ! »

upday.com 4 godzin temu
Le Premier ministre François Bayrou lors d'une interview télévisée sur TF1 (Image symbolique) (Photo by GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP via Getty Images) Getty Images

François Bayrou s'en prend vertement au mouvement "Bloquons tout" prévu le 10 septembre dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France publié samedi. « Le pays est devant de grands risques, tiens, nous allons le bloquer ! Comment défendre ça ? », s'interroge-t-il avec ironie face à cette mobilisation. Le Premier ministre dénonce l'irresponsabilité de cette journée d'action alors que la France traverse une crise budgétaire majeure.

Le chef du gouvernement a consacré son été à préparer un projet budgétaire d'économies massives de 44 milliards d'euros pour 2026, selon plusieurs sources. Il doit défendre ce plan à la rentrée sans disposer de majorité ni de solidarité au sein de la coalition gouvernementale. « D'avoir été là, tous les jours, pour moi, c'était un signe, une main tendue aux Français », plaide-t-il pour justifier l'absence de vacances.

Critiques contre l'opposition

Le Premier ministre vise particulièrement La France insoumise qui a relayé l'appel à cette journée d'action. Il compare l'attitude des oppositions au film "Astérix et Obélix : mission Cléopâtre" selon Le Figaro, mimant la scène : « Pas content ! Pas content ! ». « De Gaulle avait raison, les forces politiques sont obsédées par la prochaine élection », déplore-t-il.

Jean-Luc Mélenchon avait appelé à une grève générale le 10 septembre lors des universités d'été de LFI, comme le rapportent plusieurs sources. La Tribune indique que La France insoumise prévoit de déposer une motion de censure le 23 septembre lors de la reprise des travaux parlementaires. Le mouvement du 10 septembre trouve ses origines sur les réseaux sociaux comme Telegram, Facebook et Instagram.

Le Nouvel Obs rapporte que la CGT reste prudente face à cette mobilisation, craignant une infiltration d'extręme droite et une instrumentalisation. Le Rassemblement national refuse explicitement d'organiser ou de soutenir ce mouvement, ne voulant pas « bordéliser le pays » selon la męme source.

Appel à la responsabilité

Bayrou a reçu quelque 6000 messages de citoyens réclamant plus de justice fiscale et s'opposant notamment à la suppression de deux jours fériés, révèle Le Figaro. « Ce qu'on entend le plus souvent : "Des efforts oui, mais pas pour moi, les immigrés, les riches, c'est eux qu'il faut faire payer" », déplore le Premier ministre. Il insiste : « En réalité, il faudra que tout le monde participe, avec des garanties de justice. »

Le chef du gouvernement reste attaché à l'idée que « tout le pays travaille plus » tout en se disant pręt à des ajustements sur l'effort demandé aux catégories les plus aisées. Face aux critiques sur les privilèges des élus, François Bayrou annonce lancer une mission pour étudier cette question. Il refuse la résignation et dramatise les enjeux : « C'est la chute de la falaise ou le chemin pour s'en sortir. »

Bayrou tiendra une conférence de presse lundi 25 août à 16 heures pour présenter ses orientations budgétaires, selon Nice-Matin. Emmanuel Macron a exprimé son soutien public au Premier ministre après leur rencontre à Brégançon, comme le rapporte Le Nouvel Obs. Le chef du gouvernement plaide pour « une rentrée à la hauteur de l'Histoire » et va jusqu'à déclarer : « Combattre, cela donne du sens à la vie. »

Sources utilisées : "Parisien-Aujourd'hui en France", "Le Figaro", "Le Nouvel Obs", "La Tribune", "Nice-Matin", "CNews" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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