Les juges d'instruction se saisissent ce mercredi d'une enquęte sur des attaques au couteau survenues vendredi dernier dans le métro parisien. Un homme de 25 ans blesse trois femmes. L'affaire prend une dimension politique : le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez reconnaît mardi un dysfonctionnement dans le traitement administratif du suspect.
Les forces de l'ordre hospitalisent l'auteur présumé en psychiatrie après son arrestation. Le parquet de Paris ouvre une information judiciaire (procédure d'enquęte approfondie) pour tentative d'homicide en récidive.
L'agresseur attaque vendredi trois femmes sur la ligne 3, aux stations République, Arts et Métiers et Opéra. Les victimes reçoivent des incapacités totales de travail (arręt médical) de 2, 5 et 10 jours selon les cas.
La police identifie le suspect grâce aux images de vidéosurveillance et à la géolocalisation de son téléphone portable. Les forces de l'ordre l'arrętent dans le Val-d'Oise, au nord de Paris. Les autorités lèvent sa garde à vue samedi, jugée incompatible avec son état de santé.
Un dysfonctionnement reconnu
Laurent Nuñez admet une panne administrative concernant comment les autorités ont traité le dossier du suspect. L'homme possédait un passeport français, mais il n'avait pas déclaré ce document lors de diverses procédures judiciaires.
Les autorités le présentaient ainsi à tort comme un ressortissant malien en situation irrégulière et le plaçaient en centre de rétention administrative (structure pour étrangers sans papiers en attente d'expulsion).
Le suspect était déjà connu des services de police pour des dégradations sous l'emprise de stupéfiants. La justice l'incarcère en janvier 2024 pour vol aggravé et agression sexuelle après une condamnation pénale, puis le libère en juillet.
Deux autres agressions distinctes
Une deuxième agression a lieu lundi à la station Temple de la ligne 3. Un individu né en juillet 1999 en Roumanie, placé sous curatelle et en état d'ébriété, frappe au visage un passager qui refuse de lui remettre ses effets personnels. L'homme utilise une tęte de marteau comme arme.
La vidéosurveillance révèle qu'il avait attaqué quelques instants plus tôt un mineur de 17 ans. Le parquet le présente en comparution immédiate pour vol avec violence aggravé et tentative d'extorsion avec violence.
Une troisième agression se produit dimanche à la station Palais Royal de la ligne 7. L'agresseur porte plus de 14 coups au visage à sa victime et lui vole son téléphone. La vidéosurveillance identifie l'auteur.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).
