Des années de prison, gracié mais bloqué : Alaa Abdel-Fattah peut partir

upday.com 3 godzin temu
Laila Soueif et sa fille Sanaa Seif, famille d'Alaa Abdel-Fattah, militant égypto-britannique des droits humains. (Image symbolique) (Photo by Sayed Hassan/Getty Images) Getty Images

La justice égyptienne a levé samedi l'interdiction de voyage imposée au célèbre militant égypto-britannique des droits humains Alaa Abdel-Fattah. Cette décision du procureur général intervient après des années de détention et malgré une grâce présidentielle accordée en septembre dernier qui ne lui permettait toujours pas de quitter le pays.

Alaa Abdel-Fattah, 44 ans, est une figure emblématique du soulèvement de 2011 contre le président Hosni Moubarak. Il a passé la majeure partie de la dernière décennie derrière les barreaux. Arręté une dernière fois en 2019 pour avoir publié un message sur Facebook concernant les violences policières, il a été condamné en 2021 à cinq ans de prison pour « fausses informations », une accusation fréquemment utilisée en Égypte contre les voix dissidentes.

Son avocat, Me Khaled Ali, a annoncé la décision à l'AFP : « Le procureur général a approuvé la levée du nom d'Alaa Abdel-Fattah des listes d'interdiction de voyage, sur la base d'une demande déposée de notre part. »

Du pardon à l'interdiction de voyager

Malgré la grâce présidentielle accordée par Abdel Fattah al-Sissi en septembre, le militant s'était vu refuser l'accès à l'embarquement le mois dernier à l'aéroport du Caire, selon sa sœur Sanaa Seif. Il devait se rendre en Grande-Bretagne pour recevoir le prix Magnitsky, décerné conjointement à lui et à sa mère Laila Soueif, mathématicienne et figure de la gauche intellectuelle.

Deux mois avant sa libération, un tribunal du Caire avait retiré son nom de la liste des terroristes présumés, confirmant l'absence de liens avec le mouvement des Frères musulmans, interdit en Égypte.

Contexte politique

Depuis 2022, les autorités égyptiennes ont libéré des centaines de détenus et gracié plusieurs figures de l'opposition. Les organisations de défense des droits humains estiment toutefois que des dizaines de milliers de prisonniers politiques restent détenus, un chiffre rejeté par les autorités.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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