Six hommes ont été mis en examen vendredi dans le cadre du meurtre d'un jeune de 19 ans, diffusé en direct sur des messageries en juillet dans le Gard. Ce crime lié au trafic de drogue avait provoqué une «vague d'effroi national», selon la procureure de Nîmes Cécile Gensac.
Les suspects, arrętés mardi, incluent un mineur de 17 ans et 11 mois et cinq adultes âgés de 18 à 27 ans. Ils sont poursuivis pour meurtre et complicité de meurtre en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs et diffusion d'images liées au crime. La procureure a évoqué lors d'un point presse le «meurtre par balle d'un jeune homme ligoté», dont le corps a été retrouvé partiellement calciné.
Profils des suspects
Parmi les six hommes mis en examen, l'un totalise 19 condamnations antérieures, dont 14 prononcées lorsqu'il était mineur. Il a été placé en détention provisoire, tout comme le mineur et deux jeunes adultes. Un autre suspect, mineur au moment des faits, est également détenu. Le dernier a été placé sous contrôle judiciaire. Deux personnes initialement gardées à vue ont été relâchées faute de charges suffisantes.
Contexte du trafic
La victime, originaire de Tremblay-en-France en Seine-Saint-Denis, était arrivée à Nîmes le 12 juillet. Elle avait «tenté durant trois jours de s'adonner à la revente de stupéfiants, notamment à Pissevin», l'un des quartiers les plus touchés par le trafic de drogue de Nîmes. Le jeune homme aurait été «suspecté de collusion avec d'autres réseaux par les membres du réseau local», a précisé Cécile Gensac.
Les six suspects sont accusés «d'avoir participé à des actes en amont ayant permis la réalisation du meurtre ou encore d'avoir participé au meurtre et à sa mise en ligne». Ils encourent des peines de réclusion criminelle à perpétuité pour «des faits faisant encourir la réclusion criminelle à perpétuité», selon la procureure.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).
