Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a ordonné mercredi 20 août le rappel de 60 000 réservistes. Il a simultanément approuvé le plan militaire pour la prise de la ville de Gaza.
Cette décision intervient alors que les négociations de cessez-le-feu se poursuivent sous médiation qatarie et égyptienne. Bassem Laredj, président fondateur du cabinet de conseil Amane Risk Consulting, estime que ces mesures "ne vont pas dans le sens d'un cessez-le-feu".
Opérations militaires intensifiées
Les forces israéliennes mènent actuellement des opérations dans les quartiers de Zeitoun et Sabra, situés en périphérie de Gaza. L'offensive militaire serait planifiée pour se poursuivre jusqu'en 2026 selon la radio militaire israélienne.
Cette mobilisation massive survient après 22 mois de conflit. Israël contrôlerait désormais environ 75% du territoire de Gaza.
Impact sur la population
Gaza abrite normalement 800 000 résidents, auxquels s'ajoutent près d'un million de réfugiés déplacés par le conflit. Cette situation humanitaire complexe s'intensifie avec l'annonce d'une nouvelle phase d'opérations militaires.
L'analyse de Bassem Laredj souligne la contradiction stratégique entre cette escalade militaire et les efforts diplomatiques en cours. Le rappel de 60 000 réservistes constitue une mobilisation d'ampleur significative qui pourrait compromettre les négociations de paix.
Sources utilisées : "BFM TV", "Le Monde" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.
