Gaza : la tempęte Byron submerge les tentes de 850.000 déplacés

upday.com 2 godzin temu
Des enfants sous une tente dans un camp du quartier de Zeitoun, à Gaza-ville, inondé après le passage de la tempęte Byron, le 11 octobre 2025 Omar AL-QATTAA

La tempęte Byron a frappé la bande de Gaza depuis mercredi soir avec des pluies torrentielles qui transforment les camps de fortune en marécages. Les tentes des centaines de milliers de déplacés, déjà fragilisés par la guerre entre Israël et le Hamas depuis le 7 octobre 2023, sont submergées par les eaux. Cette catastrophe naturelle aggrave une situation humanitaire déjà désespérée dans le territoire palestinien.

La nuit de mercredi a été terrible pour les familles déplacées. Souad Mouslim, réfugiée à al-Zawaida avec sa famille sous une tente, a déclaré à l'AFP : «La nuit dernière a été terrible pour nous et pour nos enfants à cause des fortes pluies et du froid, les enfants ont été trempés, les couvertures et les matelas aussi. Nous ne savions pas où aller.» Elle lance un appel désespéré : «Donnez-nous une tente décente, des couvertures pour nos enfants, des vętements à porter, je le jure, ils ont les pieds nus, ils n'ont pas de chaussures.»

Les déplacés tentent de se protéger comme ils peuvent. Munis de pelles, de sandales en plastique et de pulls légers, ils creusent des tranchées autour de leurs tentes dans le quartier Zeitoun de Gaza-ville. Certains recouvrent le sol de bâches ou de briques pour éviter que leurs affaires ne soient trempées. Beaucoup préfèrent rester debout à l'entrée de leurs abris plutôt que de poser les pieds sur le sol détrempé.

Bilan humain et matériel

La Défense civile de Gaza, sous autorité du Hamas, a fourni les premiers secours et rapporté un bilan lourd. Une personne a été tuée, écrasée par un mur qui s'est effondré. Trois maisons se sont partiellement effondrées lors des fortes pluies. L'organisation a mis en garde les habitants de logements endommagés contre un danger grave.

Les Nations unies avaient identifié 761 sites à haut risque d'inondation dans la bande de Gaza, abritant environ 850.000 personnes déplacées. Chourouk Mouslim, déplacée de Beit Lahia vers al-Zawaida dans le centre de la bande de Gaza, résume : «La situation est désespérée. Nous ne pouvons męme pas sortir pour allumer un feu.»

Appel à de meilleurs abris

Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile de Gaza, a déclaré : «La tempęte a eu un impact grave sur la population, des bâtiments se sont effondrés et une grande partie des infrastructures étant détruite, elles ne permettent plus d'absorber cet important volume de pluie.» Les destructions massives causées par la guerre ont laissé le territoire exceptionnellement vulnérable aux intempéries.

Pour Bassal, les conditions actuelles sont inacceptables. «Les tentes, c'est inacceptable», a-t-il affirmé. Il plaide pour des solutions d'urgence : «Ce qui doit ętre fourni maintenant, ce sont des abris qu'on peut déplacer, équipés de panneaux solaires, avec deux pièces, une salle de bain et toutes les installations nécessaires pour les habitants. Seulement à ce moment-là, la reconstruction pourra commencer.»

Les Nations unies soulignent que l'aide humanitaire insuffisante, aggravée par les fermetures de frontières, empęche la population déjà démunie de faire face à ces nouveaux défis. La bande de Gaza connaît habituellement des épisodes de fortes pluies durant la fin de l'automne et l'hiver, mais la destruction des infrastructures rend cette fois la situation encore plus critique.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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