Grève du 18 septembre : le coût d'une journée pour les salariés

upday.com 1 godzina temu
Manifestation syndicale illustrant les enjeux de la grève du 18 septembre contre les mesures d'austérité (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

La grève du 18 septembre contre le budget d'austérité du gouvernement coûtera une journée de salaire aux participants. Selon service-public.fr, "la grève suspend le contrat de travail, mais ne le rompt pas. L'employeur retient sur la paie du salarié une part du salaire et de ses éventuels accessoires. La retenue sur la rémunération doit ętre proportionnelle à la durée de l'arręt de travail. Toute retenue supérieure est interdite."

Pour un salarié au SMIC travaillant 35 heures, cette journée de mobilisation représente 65 euros retenus sur le bulletin de paie. Les fonctionnaires d'État subissent une retenue équivalente à un trentième de leur salaire mensuel, soit environ 66 euros pour un salaire de 2 000 euros.

Cadre juridique et limites

Il n'existe aucune limite inférieure théorique pour la durée de grève. Męme 30 minutes d'arręt de travail peuvent donner lieu à une retenue proportionnelle si la durée peut ętre comptabilisée précisément.

Certains employeurs arrondissent parfois la retenue à l'heure supérieure ou à la demi-journée, ce qui est juridiquement contestable. La Cour de cassation a rappelé en 1981 et 2000 que la retenue doit correspondre exactement à la durée de la grève.

Compensations syndicales disponibles

La CFDT indemnise ses adhérents grâce à sa Caisse Nationale d'Action Syndicale. "Les adhérents ayant plus de 6 mois d'adhésion avant le démarrage de la grève peuvent percevoir une indemnisation forfaitaire de 8,10€ par heure, à condition de cumuler plus de 7 heures de grève", précise le syndicat.

"La journée de mobilisation du 18 septembre est éligible à l'indemnisation de la CNAS", confirme la CFDT. Les adhérents depuis moins de 6 mois peuvent prétendre à une demi-indemnisation.

Ampleur de la mobilisation nationale

Cette grève organisée par une coalition syndicale unifiée rassemblant CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires pourrait rassembler entre 600 000 et 900 000 participants selon les estimations des services de renseignement rapportées par Libération. Entre 50 000 et 100 000 manifestants sont attendus à Paris.

Plus de 250 manifestations sont organisées dans tout le pays d'après La Dépęche. Un tiers des instituteurs du primaire participeraient selon les estimations du syndicat FSU-SNUipp rapportées par Capital.fr. Les perturbations de transport affecteront massivement les réseaux SNCF, RATP et les transports régionaux selon Ouest-France.

Sources utilisées : "service-public.fr", "CFDT", "Libération", "La Dépęche", "Capital.fr", "Ouest-France", "BFMTV" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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