Un an après sa mort, Hassan Nasrallah continue d'incarner la résistance pour ses partisans. Le secrétaire général du Hezbollah, éliminé le 27 septembre 2024 à 64 ans par des frappes israéliennes, laisse un héritage indélébile au Liban et au-delà.
Selon franceinfo, le Hezbollah a organisé 18 rassemblements massifs à travers le Liban pour marquer cet anniversaire. Ces événements démontrent la capacité organisationnelle persistante du mouvement chiite malgré la perte de son leader historique.
Défis à l'autorité libanaise
Le mouvement continue de défier le gouvernement libanais qui exige son désarmement. Franceinfo rapporte que des portraits de Nasrallah ont été projetés sur les rochers de Raouché malgré l'interdiction gouvernementale.
Les partisans appellent toujours leur défunt leader « Sayyed », terme de révérence religieuse qui soulignait son autorité mystique selon Le Figaro. Cette vénération transcendait son rôle politique pour atteindre une dimension quasi-spirituelle dans ses fiefs.
Un héritage de transformation
Pendant plus de trois décennies, Nasrallah avait transformé le Hezbollah d'une simple milice en mouvement régional puissant. Il s'affichait partout dans le sud de Beyrouth, sur d'immenses portraits muraux ou des objets du quotidien, symbole d'une omniprésence politique et sociale.
Le leader avait fait de la lutte contre « l'entité sioniste » - il ne prononçait jamais le nom d'Israël - le but de son existence. Son élimination dans le quartier général du mouvement, au cœur de la banlieue sud de la capitale, a créé un vide difficile à combler pour l'organisation.
Sources utilisées : "Le Figaro", "franceinfo" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.