L'Assemblée rejette la taxe Zucman puis adopte un impôt sur la fortune

upday.com 17 godzin temu
Olivier Faure (PS) s'exprime lors du débat budgétaire à l'Assemblée nationale (Image symbolique) (Photo by ALAIN JOCARD/AFP via Getty Images) Getty Images

L'Assemblée nationale a rejeté vendredi la «taxe Zucman» par 228 voix contre 172, malgré un soutien majoritaire des Français pour ce prélèvement sur les grandes fortunes. Cette proposition d'impôt minimum de 2% sur les patrimoines dépassant 100 millions d'euros échoue après des semaines de débats tendus sur la justice fiscale.

Le Premier ministre Sébastien Lecornu est intervenu après six heures de silence pour annoncer des concessions au Parti socialiste. Il a accepté de dégeler les pensions de retraite et les prestations sociales, une décision qui a suscité l'amertume de certains députés macronistes. «On l'a en travers de la gorge», a confié l'un d'eux. Le Premier ministre a justifié sa position: «J'en arrive, en toute honnęteté, à penser qu'il n'existe aucun impôt qui ne soit pas censuré par le Conseil constitutionnel, et qui soit à fort rendement de 15 milliards d'euros.»

Tensions et menaces de censure

Le chef du groupe socialiste Boris Vallaud a pris acte des annonces, tout en maintenant la pression. Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a reconnu avoir «récupéré en quelques minutes 5 milliards d'euros» mais a averti: «Si la copie du budget était maintenue telle qu'elle est aujourd'hui, les socialistes voteraient contre.»

La France insoumise déposera une motion de censure contre le ministre pour la semaine prochaine.

Dans un rebondissement inattendu, l'Assemblée a adopté un «impôt sur la fortune improductive» grâce à une alliance entre le Rassemblement National (RN), le PS, le Mouvement démocrate (MoDem) et le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot), avec 163 voix pour et 150 contre. Cette taxe transforme l'impôt sur la fortune immobilière en incluant les actifs improductifs comme les liquidités, les yachts ou les avions privés. Le député socialiste Philippe Brun a salué un «rétablissement de l'Impôt sur la fortune», tandis que la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a évoqué «d'une forme d'ISF sur les fonds euros et les liquidités».

Un budget fragilisé

Le budget 2026 devient un «Frankenstein» selon l'opposition. Les députés ont adopté près de 45 milliards d'euros de taxes supplémentaires. Laurent Wauquiez, chef de file des députés Les Républicains (LR), a critiqué cette surenchère fiscale: «A force de tout taxer, vous n'aurez plus rien à taxer.» Le Premier ministre a appelé au patriotisme et exhorté les parlementaires à «cesser votre démagogie», tout en reconnaissant un «profond désaccord» au sein de l'hémicycle.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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