Les Vingt-Sept de l'Union européenne se sont accordés sur leurs quotas de pęche pour 2026 lors de négociations nocturnes difficiles. L'accord prévoit une baisse drastique de 70% des quotas de maquereau et marque une première en 40 ans : l'Irlande ne pourra pas bénéficier du mécanisme historique des « préférences de La Haye ».
Les ministres européens ont négocié durant deux jours et une partie de la nuit de vendredi à samedi pour aboutir à ce compromis. La question du maquereau a concentré les tensions, alors que la population de ce poisson dans l'Atlantique nord s'est effondrée et que sa reproduction n'est plus assurée.
Limites provisoires pour le maquereau
L'Union européenne a expliqué dans un communiqué : «Pour le maquereau, les consultations entre États côtiers de l'Atlantique nord-est (UE, Norvège, Islande, Féroé, Royaume-Uni) sont encore en cours». Les ministres ont donc «convenu de limites provisoires pour les six premiers mois de 2026».
La réduction de 70% adoptée reste légèrement en deçà de la recommandation scientifique de 77%. Les accusations de surpęche contre la Norvège, qui ne suivrait pas les avis scientifiques, ont compliqué les consultations. La migration du maquereau due au réchauffement climatique ajoute aux complications géopolitiques.
Minorité de blocage sur les préférences de La Haye
La France a mené une minorité de blocage avec la Belgique, les Pays-Bas, la Pologne et l'Allemagne pour s'opposer aux « préférences de La Haye ». Ce mécanisme historique accordait à l'Irlande des quotas plus élevés pour certaines espèces.
Pour la première fois en 40 ans, l'Irlande ne pourra pas en bénéficier. Cette rupture majeure redessine l'équilibre traditionnel des quotas européens.
Autres espèces et critiques
Les quotas de langoustine dans le golfe de Gascogne augmentent de 54%, sauf dans la zone la plus méridionale. Le lieu jaune voit ses quotas réduits de 13%, bien en deçà de la baisse de 26% recommandée par la Commission européenne.
Les quotas pour la Méditerranée occidentale sont maintenus aux niveaux de 2026, après des négociations tendues l'année précédente sur les réductions.
L'organisation environnementale Oceana a critiqué l'accord. Selon elle, si celui-ci «offre une stabilité apparente» aux pęcheurs méditerranéens, «les populations de poissons restent soumises à une pression importante après des décennies de surpęche».
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).
