Le pape Léon XIV a adressé mercredi un message social aux députés européens ultraconservateurs du groupe Conservateurs et Réformistes européens (CRE). Lors d'une audience au Vatican, il a appelé ces élus à ne pas rester «bloqués dans une époque révolue», tout en affirmant les racines judéo-chrétiennes de l'Europe. Le pontife américain a lié cet héritage à un appel pressant à répondre aux défis contemporains comme la pauvreté et la crise climatique.
Le pape a souligné que l'Europe «ne peut ętre comprise et promue qu'en référence à ses racines judéo-chrétiennes». Il a insisté sur le «lien intrinsèque entre le christianisme et l'histoire européenne». Mais il a ensuite orienté son discours vers les défis actuels, appelant les députés à «répondre aux défis lancés par la pauvreté, l'exclusion sociale, la précarité économique, ainsi que par la crise climatique, la violence et la guerre».
Le message du pape semble viser à réorienter le débat. «Veiller à ce que la voix de l'Église, notamment à travers sa doctrine sociale, continue de se faire entendre, ne consiste pas à restaurer une époque révolue mais à garantir la préservation des ressources essentielles à la coopération et à l'intégration futures», a-t-il déclaré.
Un groupe eurosceptique et conservateur
Le groupe CRE rassemble environ 80 députés européens de 18 pays. Il promeut un national-conservatisme modéré, des positions strictes sur l'immigration et un conservatisme sociétal marqué. Parmi ses membres figurent le parti Fratelli d'Italia de la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le parti nationaliste polonais Droit et justice (PIS), ainsi que la formation Identité-Libertés de l'eurodéputée Marion Maréchal.
La veille du discours papal, le groupe avait publié sur X un appel à «maintenir vivante la flamme chrétienne en Europe», mettant en garde contre une transformation en «un musée sans avenir». Contacté par l'AFP, le groupe CRE n'a pas réagi immédiatement aux propos du pape.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).






