L'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne a annoncé le 20 septembre l'engagement d'une procédure disciplinaire contre un étudiant soupçonné d'avoir exclu plusieurs camarades d'un groupe de discussion en ligne. Selon les autorités universitaires, ces exclusions auraient été motivées par leur « supposé sionisme » ou leur « prétendue appartenance religieuse ».
L'Union étudiante réclame des « moyens humains et financiers » pour lutter contre les discriminations dans l'enseignement supérieur, suite à cet incident. D'après Ouest-France, cette demande s'inscrit dans un contexte plus large de tension sur les campus français.
Incidents multiples dans les universités
Un incident séparé s'est produit à l'université Sorbonne, selon Ouest-France. Des « propos très graves, insultants et antisémites » auraient été tenus dans des groupes WhatsApp étudiants, l'affaire étant désormais transmise à la justice.
Ces événements révèlent selon l'Union étudiante des problèmes systémiques liés aux coupes budgétaires. D'après Ouest-France, l'organisation étudiante attribue ces difficultés aux réductions de moyens imposées par les gouvernements Macron successifs, obligeant les universités à diminuer leurs ressources anti-discrimination.
Nouveau cadre légal
Une nouvelle loi anti-antisémitisme promulguée en juillet 2025 devrait renforcer les outils des universités. Selon Ouest-France, ce texte exigera la désignation de référents spécialisés et l'amélioration des sanctions disponibles.
Le ministre démissionnaire de l'Enseignement supérieur Philippe Baptiste a annoncé des réunions prochaines avec les recteurs et présidents d'universités. Ces rencontres visent à faire le point sur la situation et coordonner la réponse institutionnelle, d'après les sources officielles.
Sources utilisées : "Sud Ouest", "Ouest-France" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.
