Quatre médicaments plus dangereux qu'utiles selon Prescrire

upday.com 1 godzina temu
La revue Prescrire ajoute quatre nouveaux médicaments à sa liste annuelle des produits à éviter (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

La revue médicale indépendante Prescrire a ajouté quatre nouveaux traitements à sa liste annuelle des médicaments «à éviter». Ces produits, issus de la gynécologie, de la pneumologie et de la rhumatologie, sont jugés plus dangereux qu'efficaces. L'édition publiée ce lundi détaille les risques de chaque molécule pour les patients.

La revue justifie ces ajouts par un rapport risques-bénéfices défavorable. «Ces quatre médicaments ont été ajoutés à ce bilan car ils exposent à des effets indésirables disproportionnés au regard d'une absence de démonstration d'efficacité clinique, d'une efficacité incertaine ou trop modeste par rapport à un placebo», précise Prescrire. Aucun de ces quatre médicaments n'est remboursé par l'Assurance maladie.

Les quatre nouveaux médicaments pointés

Le fézolinétant, commercialisé sous le nom Veoza par le laboratoire néerlandais Astellas, vise à traiter les bouffées de chaleur chez les femmes ménopausées. La revue le juge potentiellement très toxique pour le foie. Le géfapixant, vendu comme Lyfnua par l'entreprise américaine Merck, s'adresse aux patients souffrant de toux chronique réfractaire. Il provoque des troubles du goût chez la moitié des patients et est suspecté de causer des pneumonies.

La chondroïtine, commercialisée sous le nom Chondrosulf par la société suisse Ibsa, est prescrite contre l'arthrose. Son efficacité n'est pas prouvée et elle présente un risque rare de réactions allergiques graves. L'andexanet alfa, vendu comme Ondexxya par l'américain Alexion, sert à prévenir les hémorragies sévères en milieu hospitalier. Il est suspecté de provoquer des complications cardiovasculaires et n'est pas commercialisé en France.

Une liste de référence indépendante

La liste complète de Prescrire compte environ une centaine de molécules, dont certaines figurent depuis plusieurs années. Le Smecta, largement utilisé contre la diarrhée, y apparaît notamment pour son inefficacité et la présence potentielle de plomb toxique. La revue se positionne comme un acteur unique dans le monde médical, publiant régulièrement des évaluations de médicaments en alternative aux institutions publiques comme la Haute autorité de santé et l'Agence nationale de sécurité du médicament. Elle revendique son indépendance vis-à-vis du secteur pharmaceutique.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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