Une large coalition de gauche a annoncé jeudi son soutien à François Briançon (Parti socialiste, PS) comme candidat à la mairie de Toulouse. Rassemblant neuf formations politiques de la gauche communiste au Parti radical de gauche, l'alliance exclut La France insoumise (LFI) et propose un ticket inédit avec Régis Godec (Les Écologistes) pour la présidence de la métropole. Cette union marque un tournant dans le paysage politique de la quatrième ville de France.
«François Briançon sera tęte de liste pour la ville de Toulouse, et moi je serai le candidat pour la présidence de la métropole. C'est un ticket écologiste-socialiste dans un format inédit», a déclaré Régis Godec à l'Agence France-Presse (AFP). Le candidat socialiste s'est félicité auprès de l'AFP de cette mobilisation : «C'est la première fois depuis 2008 que la gauche est rassemblée dans sa globalité, autour de neuf formations politiques.»
Face aux sortants
La coalition affronte deux adversaires de taille. Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse depuis onze ans et candidat à sa réélection annoncée début novembre, a remporté le scrutin de 2020 avec près de 52 pour cent des voix. François Piquemal (LFI), député depuis 2022 et ancien président de l'association Droit au logement, porte également une candidature à la mairie.
Briançon a critiqué auprès de l'AFP la polarisation du débat politique : «D'un côté, on a Moudenc qui nous dit que tous les gens qui ne sont pas avec lui, c'est l'extręme gauche (...) Et de l'autre, vous avez la France insoumise qui dit que tous les gens qui ne sont pas d'accord avec eux, c'est des traîtres à la grande cause.» Le candidat socialiste a affirmé à l'AFP vouloir se concentrer sur les préoccupations concrètes : «On ne va pas avancer avec ça. Ce qu'il faut, c'est parler des sujets qui touchent les gens. Moi, c'est ce que j'essaie de faire dans cette campagne.»
Contexte historique
La dernière fois que la gauche s'est réunie à cette échelle remonte à 2008, lors de l'élection de Pierre Cohen (PS) comme maire, un mandat qu'il a exercé jusqu'en 2014. En 2020, une liste Archipel citoyen (LFI, Verts, société civile) avait fusionné au second tour avec une liste PS pour défier Moudenc, sans succès.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).





