Dufourcq s'oppose aux hausses d'impôts : « La France a vieilli »

upday.com 2 godzin temu
Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, lors du salon BIG organisé par la banque publique d'investissement (Image symbolique) (Photo by LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images) Getty Images

Nicolas Dufourcq persiste dans sa défense des baisses d'impôts pour les entreprises. Le patron de Bpifrance a déclaré sur BFM Business : "Avec 18 à 20 millions de retraités, la France a beaucoup vieilli et inévitablement le contrat social a changé."

Selon bfmtv, le dirigeant de la banque publique d'investissement refuse catégoriquement toute hausse de la fiscalité des entreprises. "Il faut qu'on traite le problème et ce n'est pas en taxant les entreprises qu'on va le faire", a-t-il insisté lors du salon Big.

Le Figaro rapporte que Nicolas Dufourcq considère les plafonds de croissance français autour de 1% comme une réalité à accepter plutôt que de poursuivre des promesses de croissance miraculeuse. Cette approche pragmatique contraste avec les débats budgétaires actuels.

Défense de la politique de l'offre

Nicolas Dufourcq défend vigoureusement les réformes fiscales des derniers quinquennats. Il a récemment critiqué avec virulence la proposition de taxe Zucman, la qualifiant de "délire communiste".

"Le CICE, le pacte de responsabilité du président Hollande et ensuite les baisses de charge du président Macron expliquent la baisse du chômage", a-t-il affirmé. "Est-ce qu'on veut rester à 7% de chômage ou bien remonter à 10% ?"

La Banque de France a estimé en 2020 que ces mesures avaient contribué à créer 240 000 emplois entre fin 2015 et 2019. Cette création représentait 24% des emplois créés durant cette période macroéconomiquement favorable.

L'enjeu de la robotisation industrielle

"Dans l'industrie, ce que vous payez en impôts c'est ce qui vous manque pour investir en robots", a souligné Nicolas Dufourcq. D'après bfmtv, cette charge fiscale industrielle impacte directement la capacité d'investissement dans la robotisation.

Pour le patron de Bpifrance, ces allègements ne constituent pas "des aides aux entreprises" mais "la correction d'une erreur macroéconomique faite dans les années 1980". Malgré ces corrections, "le coût du travail est plus élevé que dans d'autres pays", selon lui.

Le Figaro indique que le volume élevé de projets actuels dans les agences régionales de Bpifrance démontre la vitalité de l'écosystème entrepreneurial français. Cette dynamique contraste avec les débats sur la taxation des entreprises.

Vision économique réaliste

Nicolas Dufourcq appelle à "décentrer le débat" vers les conséquences du vieillissement démographique. "La taxe est la conséquence de la peur. Il faut se mettre autour de la table et reconnaître que la France a changé", a-t-il déclaré.

"Nous n'allons pas si mal, mais nous n'irons pas non plus extraordinairement bien", a analysé l'ancien haut fonctionnaire. Il reconnaît que "la France est un pays qui produit 1% de croissance, parfois c'est 0,8%, parfois c'est 1,2%".

Cette croissance modérée s'explique "notamment grâce à l'État Providence qui empęche l'économie de tomber", selon Nicolas Dufourcq. Dans ce contexte, il appelle à "construire l'économie la plus compétitive possible".

Sources utilisées : "bfmtv", "Le Figaro" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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