Enseignement supérieur : la France résiste dans le classement de Shanghai

upday.com 2 godzin temu
Des étudiants marchent devant l'Université Paris-Saclay, classée 13ème au classement mondial de Shanghai (Image symbolique) (Photo by ALAIN JOCARD/AFP via Getty Images) Getty Images

L'université Paris-Saclay maintient sa position d'excellence mondiale en se classant 13e au classement de Shanghai 2025, malgré un recul d'une place par rapport à l'année précédente. Cet établissement, qui rassemble notamment l'ex-université Paris-Sud et les écoles AgroParisTech, Centrale Supélec et l'École Normale Supérieure Paris-Saclay, demeure le seul d'Europe continentale à figurer parmi les 20 premiers mondiaux.

Les autres universités françaises affichent des résultats contrastés dans ce palmarès prestigieux publié vendredi 15 août. L'université Paris Sciences & Lettres (PSL) progresse de la 33e à la 34e place, confirmant sa montée dans le classement. La Sorbonne perd deux rangs à la 43e position, tandis que l'université Paris Cité conserve sa 60e place.

Deux nouvelles universités françaises

La France maintient quatre de ses universités dans le top 100 mondial, se classant au sixième rang ex æquo avec l'Allemagne. Au total, 27 universités françaises figurent dans le classement des 1000 meilleures, soit deux de plus qu'en 2024.

Selon France Info, deux nouvelles universités françaises font leur entrée dans le palmarès cette année : Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et Picardie Jules-Verne. Cette progression place la France au 11e rang mondial des nations, avec huit universités dans le top 200 et 18 dans le top 500.

Satisfaction gouvernementale

Philippe Baptiste, ministre chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, se félicite de ces résultats : « Ces résultats témoignent du potentiel exceptionnel de notre recherche française. Ils nous encouragent également à poursuivre nos efforts pour soutenir et optimiser l'efficacité de notre système afin de maintenir la France parmi les nations scientifiques de premier plan. »

Elisabeth Borne, ministre de l'Éducation, valide « l'efficacité de notre politique universitaire, qui a permis à la France de renforcer sa position scientifique sur la scène mondiale. C'est une dynamique positive que nous devons continuer à amplifier pour l'avenir de notre recherche et de notre pays. »

Budget et perspectives

Le gouvernement prévoit d'augmenter de 300 millions d'euros le budget de la mission Recherche et Enseignement supérieur pour 2026, le portant à 31,4 milliards d'euros. Cette hausse de 1% équivaut à l'inflation mais ne permettra pas de retrouver le niveau de 2024 qui s'élevait à 31,8 milliards d'euros.

Selon Les Échos, cette politique de consolidation universitaire menée depuis plus d'une décennie a permis de passer de 18 établissements classés en 2003 à 27 aujourd'hui, malgré une compétition accrue en matière d'attractivité dans l'enseignement supérieur.

Domination mondiale persistante

Harvard conserve sa première place mondiale depuis la création du classement en 2003, suivi de Stanford et du MIT. Les universités britanniques Cambridge et Oxford occupent respectivement les 4e et 6e positions dans ce palmarès qui évalue les établissements selon six critères incluant les prix Nobel et les publications scientifiques.

La Chine renforce spectaculairement sa présence avec 244 universités dans le top 1000, dépassant désormais les États-Unis. L'empire du Milieu place également 113 universités dans le top 500, surpassant cette année le rival américain. L'université Tsinghua de Pékin fait son entrée dans le top 20 à la 18e place.

Sources utilisées : "AFP", "Les Échos", "France Info" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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