L'activité du secteur privé français s'est de nouveau contractée en septembre, marquant le 13e mois consécutif de déclin selon le baromètre PMI Flash HCOB publié par S&P Global et la Hamburg Commercial Bank. L'indice chute à 48,4, bien en dessous du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion économique.
Cette dégradation survient alors qu'une timide amélioration se dessinait en août. Selon BFMTV, l'Insee prévoit une croissance du PIB limitée à 0,8% pour 2025, en recul par rapport aux 1,1% attendus en 2024.
Incertitude politique persistante
Depuis la dissolution de l'Assemblée nationale à l'été 2024, la France se distingue par un "singulier manque de confiance" selon l'Insee. Cette défiance constitue "clairement l'élément manquant de la croissance" tricolore, explique Dorian Roucher, chef du département de la conjoncture.
Les entreprises interrogées attribuent principalement cette baisse à "la faiblesse de la demande" et "une accélération de la baisse des nouvelles commandes dans le secteur manufacturier". Certains répondants pointent également "le climat d'incertitude politique en France" et une "baisse de la demande en provenance des marchés étrangers".
Contraste avec l'Europe
Tandis que la France continue de se contracter, d'après Capital.fr, la zone euro affiche un PMI de 51,2 en septembre, atteignant son plus haut niveau depuis 16 mois. Cette divergence souligne l'isolement économique français dans un contexte de reprise européenne.
Paradoxalement, selon Capital.fr, le CAC 40 a progressé de 0,91% malgré ces données négatives, soutenu par les gains de Wall Street. Cette performance boursière contraste avec la morosité des indicateurs économiques réels.
Perspectives d'emploi dégradées
La croissance de l'emploi s'est révélée "marginale" en septembre et "moins marquée que celle observée en août" selon le baromètre. Les turbulences politiques ont incité certaines entreprises à revoir leurs prévisions de croissance à la baisse.
D'autres participants à l'enquęte craignent que le maintien d'un environnement défavorable, conjugué à de fortes pressions concurrentielles, ne fasse chuter leurs niveaux d'activité dans les douze prochains mois. L'Insee avait déjà alerté que les "moteurs de l'économie française en 2025 ne semblent pas pérennes".
Sources utilisées : "BFMTV", "Capital.fr", "S&P Global", "Hamburg Commercial Bank", "INSEE"
Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.