Genève : échec des 185 pays sur le traité contre le plastique

upday.com 3 godzin temu
Une sculpture artistique symbolisant le fardeau de la réflexion sur la pollution plastique devant les bureaux de l'ONU à Genève lors des négociations du traité mondial (Image symbolique) (Photo by Fabrice COFFRINI / AFP) / RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY MENTION OF THE ARTIST UPON PUBLICATION - TO ILLUSTRATE THE EVENT AS SPECIFIED IN THE CAPTION (Photo by FABRICE COFFRINI/AFP via Getty Images) Getty Images

Malgré dix jours d'intenses négociations, les 185 pays réunis à Genève ont échoué à s'accorder sur un traité mondial contre la pollution plastique. « Nous n'aurons pas de traité sur la pollution plastique ici à Genève », a déclaré le représentant de la Norvège lors d'une séance plénière tenue à l'aube vendredi.

L'Inde et l'Uruguay avaient souligné plus tôt l'incapacité des négociateurs « à trouver un consensus » sur ce dossier environnemental crucial. Un nouveau texte de compromis présenté dans la nuit de jeudi à vendredi comportait encore plus d'une centaine de points à clarifier, révélant l'ampleur des divergences.

Divisions profondes entre deux camps

Les « ambitieux », comprenant l'Union européenne, le Canada, l'Australie et de nombreux pays d'Amérique latine, d'Afrique et des îles, veulent réduire la production mondiale de plastique. Ils cherchent à nettoyer la planète du plastique qui affecte la santé humaine et l'environnement.

En face, des pays essentiellement pétroliers refusent toute contrainte sur la production d'hydrocarbures à la base de l'industrie plastique. Ils s'opposent également à toute interdiction de molécules ou d'additifs dangereux, révélant des clivages insurmontables.

La production annuelle de plastique atteint 450 millions de tonnes et pourrait tripler d'ici 2060, avec moins de 10 % de recyclage. Cette urgence statistique souligne l'enjeu majeur de ces négociations pour l'environnement mondial.

Réactions politiques et critiques

La ministre française de l'Environnement Agnès Pannier-Runacher s'est dite « déçue » et « en colère », critiquant une « poignée de pays guidés par des intéręts financiers à court terme ». Cette réaction illustre la frustration européenne face aux pays bloqueurs.

Le diplomate équatorien Luis Vayas Valdivieso, qui présidait ces négociations après avoir déjà dirigé l'échec de Busan fin 2024, devrait donner une brève conférence de presse. Sa méthode et le processus de négociations ont été sévèrement critiqués de manière souvent anonyme.

Le Panama considère le texte comme « loin de ce dont nous avons besoin » mais estime qu'il « pourrait ętre un tremplin » s'il était renforcé. Cette divergence d'opinions reflète la complexité du dossier diplomatique.

Perspectives de reprise

L'Ouganda a demandé une nouvelle session de négociation à une date ultérieure. La Commissaire européenne à l'environnement Jessika Roswall estime que Genève a permis d'établir « une bonne base » pour une reprise des négociations.

La séquence CNI5-2, qui avait débuté le 5 août et devait théoriquement s'achever à minuit le 14 août, s'est prolongée toute la nuit avant l'annonce de l'échec. Cet échec représente le deuxième revers majeur pour un traité mondial sur le plastique après Busan.

Sources utilisées : "Sud Ouest", "France Info", "Huffington Post", "La Dépęche", "BFM TV", "Le Figaro" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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