Mélenchon: «Tous les services de renseignement nous innocentent»

upday.com 2 godzin temu
Jean-Luc Mélenchon lors d'un discours de La France insoumise (Image symbolique) (Photo by Bertrand GUAY / AFP via Getty Images) Getty Images

Jean-Luc Mélenchon a défendu La France insoumise devant une commission d'enquęte parlementaire samedi. Le fondateur du mouvement a fermement rejeté les accusations de liens avec des réseaux islamistes et assuré que LFI «n'acceptera jamais l'entrisme religieux». Cette audition intervient dans le cadre d'une enquęte parlementaire sur les supposés liens entre mouvements politiques et réseaux islamistes, qui vise notamment La France insoumise.

Mélenchon a affirmé que le travail de la commission avait déjà «innocenté» son mouvement. «La question de la laïcité de l'État est fondatrice» pour LFI, a-t-il souligné. Il a insisté sur la nécessité de distinguer «l'islam et l'islamisme» ainsi que «l'islamisme avec le terrorisme». Le leader insoumis a également reconnu «l'existence d'une menace islamiste au milieu de bien d'autres».

Tous les services de renseignement nous innocentent

Pour étayer sa défense, Mélenchon a rappelé les témoignages précédents devant la commission. «Tous les responsables de services de renseignement que vous avez entendus, aucun ne dit qu'il y a un lien entre nous et les islamistes», a-t-il déclaré. Il a cité le rapport sur l'entrisme des Frères musulmans, dont l'un des auteurs, Pascal Courtade, avait affirmé : «Il n'a pas été mis en évidence, à notre connaissance, dans la doctrine de la mouvance française, de documents visant l'islamisation à court ou moyen terme».

La commission a auditionné plusieurs personnalités avant Mélenchon, notamment le directeur du renseignement de la préfecture de police de Paris, le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, des auteurs d'ouvrages critiques envers LFI, des universitaires et des sondeurs.

Vision de la laïcité et évolution personnelle

Mélenchon a défendu sa conception de la laïcité comme «protectrice de la liberté du culte» et non comme «un athéisme d'État». Il a reconnu «avoir évolué» et «renoncé à une forme d'anticléricalisme grossier». Sur la question du voile, il a précisé : «Bien sûr il y a des gens qui le mettent sur la tęte comme un signal religieux. À nous de faire preuve à ce moment-là de discernement. C'est l'État qui est laïque en France, ce n'est pas la rue et les adultes s'habillent comme ils l'entendent».

Le fondateur de LFI a également mis en garde contre les tentatives de la droite et de l'extręme droite de réglementer les pratiques religieuses. Il a nié toute sympathie pour le régime iranien, affirmant : «Nous sommes opposés à tous les régimes théocratiques».

Rejet des accusations d'antisémitisme

Confronté par la députée Renaissance Prisca Thévenot aux accusations d'antisémitisme visant son mouvement, Mélenchon a exprimé son «agacement de devoir sans cesse montrer patte blanche devant des inquisiteurs de circonstance». Il a rappelé son action passée en faveur de la communauté juive : «Vous n'étiez pas née, j'étais en train d'aider des juifs à quitter l'URSS».

Le leader insoumis a également évoqué Xavier Breton, président Les Républicains de la commission, «hostile au Mariage pour tous», qui n'aurait pas eu à faire face à une «querelle sur la présence d'islamistes dans les manifestations».

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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