Pollution plastique : 185 pays échouent à s'accorder à Genève

upday.com 2 godzin temu
Le président des négociations sur le traité mondial contre la pollution plastique, l'ambassadeur équatorien Luis Vayas Valdivieso, avant l'ouverture d'une assemblée plénière à Genève (Image symbolique) (Photo by Fabrice COFFRINI / AFP) (Photo by FABRICE COFFRINI/AFP via Getty Images) Getty Images

Malgré dix jours d'intenses négociations, les 185 pays réunis à Genève ont échoué à se mettre d'accord sur un traité mondial contre la pollution plastique. « Nous n'aurons pas de traité sur la pollution plastique ici à Genève », a annoncé le représentant de la Norvège lors d'une séance plénière vendredi matin.

Les négociations, qui ont débuté le 5 août et devaient se terminer à minuit le 14 août, se sont prolongées dans un ultime effort diplomatique. Un nouveau texte de compromis présenté dans la nuit de jeudi à vendredi comportait encore plus d'une centaine de points à clarifier, comme le confirment plusieurs sources diplomatiques.

L'Inde et l'Uruguay avaient souligné plus tôt l'incapacité des négociateurs « à trouver un consensus ». Les chefs de délégation réunis en session informelle n'ont pas réussi à surmonter leurs divergences fondamentales sur ce dossier environnemental crucial.

Deux camps irréconciliables

Les « ambitieux », comprenant l'Union européenne, le Canada, l'Australie et de nombreux pays d'Amérique latine, d'Afrique et îles, veulent réduire la production mondiale de plastique. Ils cherchent à nettoyer la planète du plastique qui affecte la santé humaine et l'environnement.

En face, des pays essentiellement pétroliers refusent toute contrainte sur la production d'hydrocarbures à la base de l'industrie plastique. Ils s'opposent également à toute interdiction de molécules ou d'additifs dangereux, révélant des divisions structurelles profondes.

D'après Sud Ouest, cette opposition frontale illustre les enjeux économiques colossaux qui sous-tendent ces négociations environnementales. BFM TV souligne que l'évolution du texte de compromis en trois versions successives montre l'ampleur des désaccords persistants.

Critiques du processus diplomatique

Le diplomate équatorien Luis Vayas Valdivieso, qui présidait ces négociations après avoir déjà dirigé l'échec de Busan fin 2024, devrait donner une brève conférence de presse. Sa méthode et le processus de négociations ont été sévèrement critiqués tout au long de la séquence diplomatique genevoise.

Selon BFM TV, des ONG ont dénoncé les tactiques de négociation, suggérant que les problèmes dépassent les simples désaccords de fond. Cette critique du leadership indique potentiellement le besoin d'une approche diplomatique différente pour les futures discussions.

Avenir incertain des négociations

L'Ouganda a demandé une nouvelle session de négociation à une date ultérieure. La Commissaire européenne à l'environnement, Jessika Roswall, estime que Genève a permis d'établir « une bonne base » pour une reprise des négociations.

Cet échec représente le deuxième revers majeur pour un traité mondial sur le plastique après Busan, révélant selon plusieurs analyses les défis systémiques de la diplomatie environnementale internationale. L'urgence environnementale face à la crise mondiale de la pollution plastique maintient une pression considérable pour de futures tentatives de négociation.

Sources utilisées : "AFP", "Sud Ouest", "BFM TV" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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