Trump classe officiellement Antifa comme organisation terroriste

upday.com 1 godzina temu
Un journal illustre les enjeux du terrorisme intérieur évoqués par l'administration Trump (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

Donald Trump a signé lundi un décret présidentiel classant officiellement le mouvement Antifa comme organisation "terroriste". Cette décision historique fait suite à l'assassinat de l'influenceur ultraconservateur Charlie Kirk le 10 septembre dernier.

La Maison Blanche qualifie désormais Antifa de "réseau de terroristes radicaux de gauche" selon Le Parisien. Le décret présidentiel décrit le mouvement comme "une entreprise militarisée et anarchiste qui appelle explicitement au renversement du gouvernement des États-Unis, des autorités de police et de notre système juridique".

Une idéologie plutôt qu'une organisation

Le mouvement Antifa s'apparente davantage à une mouvance décentralisée qu'à un groupe organisé structuré. L'historien américain Mark Bray compare ce phénomène au féminisme qui inspire de nombreux mouvements sans en constituer un en tant que tel, rapporte Sud Ouest.

Chris Wray, ancien directeur du FBI, estimait déjà en 2020 qu'Antifa ne constituait "pas un groupe ou une organisation, mais une idéologie". Les membres, souvent vętus entièrement de noir, dénoncent le racisme et l'extręme droite, estimant que des actions violentes sont parfois justifiées.

Origines et développement aux États-Unis

Le mouvement Antifa, né en Europe, s'est manifesté aux États-Unis sous le premier mandat de Donald Trump. Il a notamment gagné en visibilité après la manifestation d'extręme droite de Charlottesville en août 2017, où une voiture avait percuté des militants antiracistes, tuant une personne et blessant une vingtaine d'autres.

Trump avait déjà évoqué en 2020 la possibilité de désigner Antifa comme organisation terroriste, lors des manifestations parfois violentes qui avaient suivi la mort de George Floyd à Minneapolis.

Répercussions internationales

La Hongrie de Viktor Orban a immédiatement exhorté l'Union européenne à imiter les États-Unis. Le Premier ministre nationaliste, principal soutien européen de Trump, affirme que "ce réseau violent d'extręme gauche a mené des attaques brutales à travers l'Europe, y compris à Budapest" selon Sud Ouest.

D'après Le Parisien, Tyler Robinson, l'auteur présumé de l'assassinat de Charlie Kirk, aurait utilisé des munitions portant des inscriptions antifascistes lors de son attaque.

Sources utilisées : "Sud Ouest", "Le Parisien" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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