Trump en Écosse : golf, diplomatie et sécurité renforcée

upday.com 2 tygodni temu

Donald Trump s'est envolé vendredi pour l'Écosse, où il passera un week-end prolongé męlant golf, diplomatie et négociations commerciales. Un important dispositif de sécurité a été déployé en prévision de manifestations contre la présence du président américain.

Le président américain doit arriver peu après 19h00 GMT à Turnberry, l'un des deux complexes de golf appartenant à l'entreprise familiale dirigée par ses fils. Son agenda officiel était vide pour samedi et dimanche.

Von der Leyen rejoint Trump

Jusqu'à ce que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen annonce vendredi qu'elle le rejoindrait dimanche en Écosse pour des discussions. Elle espère obtenir un accord sur les droits de douane avec les États-Unis.

La police écossaise, qui se prépare à des manifestations à Édimbourg et à Aberdeen ainsi qu'à proximité des terrains de golf, a annoncé la mise en place d'une « opération d'envergure à travers tout le pays pendant plusieurs jours ». Avant de repartir pour Washington, Donald Trump s'arrachera aussi aux greens pour une rencontre avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.

Négociations commerciales délicates

Ce dernier ne passe pas pour ętre féru de golf comme le républicain de 79 ans et il cherchera surtout à rester dans ses petits papiers. Il a jusqu'ici évité que son pays ne soit matraqué par des droits de douane exorbitants.

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé en mai un accord commercial mais Londres s'inquiète de la volonté exprimée par Donald Trump de le « peaufiner ». « Nous allons parler de l'accord commercial que nous avons conclu et peut-ętre męme l'améliorer », a déclaré le président américain avant son départ.

Espoirs britanniques douchés

Il a ajouté que lui et Starmer « s'entendent très bien ». Il a en revanche semblé doucher les espoirs britanniques d'obtenir des droits de douanes durablement réduits sur l'acier et l'aluminium.

Londres a jusqu'ici été exempté des 50 % de droits appliqués aux importations vers les États-Unis. « Si je le fais pour un, je devrais le faire pour tous », a affirmé Donald Trump, interrogé par un journaliste sur une possible « marge de manœuvre » au bénéfice du Royaume-Uni.

Gaza au menu des discussions

En Écosse, la guerre dans la bande de Gaza sera sans doute un sujet de discussions. Le Premier ministre travailliste est appelé par plus de 220 députés à emboîter le pas au président français Emmanuel Macron pour reconnaître l'État de Palestine.

En traversant l'Atlantique, Donald Trump sera à distance, au moins géographiquement, des rebondissements de la très embarrassante affaire Jeffrey Epstein. Ce riche financier accusé de crimes sexuels est mort en prison en 2019 avant d'ętre jugé.

Critiques de ses partisans

Certains de ses partisans lui reprochent de manquer de transparence à propos de cette ancienne figure de la jet-set new-yorkaise. Trump entretenait une relation amicale avec Epstein, devenu le symbole pour toute une frange du mouvement « MAGA » des turpitudes d'une élite protégée.

Donald Trump sera de retour au Royaume-Uni en septembre, pour une visite d'État à l'invitation du roi Charles III s'annonçant fastueuse. Il avait assuré au cours d'une précédente visite, en 2023, se sentir « à la maison » en Écosse où sa mère, Mary Anne MacLeod, a grandi avant d'émigrer à 18 ans aux États-Unis.

Manifestations prévues

Son affection n'est pas forcément réciproque : des manifestations sont prévues samedi à Édimbourg et à Aberdeen pour protester contre sa présence. En 2018, sa précédente visite à Turnberry avait poussé des milliers de personnes à manifester à Glasgow et à Édimbourg.

Le Premier ministre écossais, John Swinney, a annoncé qu'il rencontrerait Donald Trump pendant sa visite. Il a souligné que l'Écosse « entretient une amitié solide avec les États-Unis depuis des siècles ».

Conflits d'intéręts dénoncés

La construction d'un nouveau parcours par le groupe aujourd'hui dirigé par les fils de Donald Trump a suscité du mécontentement à Balmedie, dans l'Aberdeenshire. Certains riverains et élus écologistes s'opposent au projet.

Ce n'est que l'un des nombreux projets, immobiliers ou autres, à travers le monde de la famille Trump. Si Donald Trump n'a plus légalement le contrôle de la holding familiale, ses opposants lui reprochent de multiplier les conflits d'intéręts en se servant de ses fonctions de président pour pousser des investissements familiaux privés, notamment à l'étranger.

(AFP) Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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