Bagarre massive au tribunal d'Évry : 50 policiers mobilisés lors d'un procès

upday.com 1 godzina temu
Une bagarre éclate au tribunal d'Évry lors du procès du meurtre d'Arthur, tué en 2021 (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

Une bagarre impliquant des dizaines de jeunes a éclaté jeudi au tribunal d'Évry pendant le procès aux assises du meurtrier présumé d'Arthur, un adolescent de 19 ans tué en 2021. L'altercation s'est déclenchée dans la salle des pas perdus lors de l'interrogatoire de l'accusé, contraignant la cour à suspendre l'audience. 50 policiers nationaux ont dû intervenir pour séparer les protagonistes et évacuer les lieux.

Le procureur de la République d'Évry, Grégoire Dulin, a confirmé à l'AFP qu'aucune blessure ni arrestation n'avait été constatée «à notre connaissance». Il a souligné que «ce procès, compte tenu des enjeux, faisait déjà l'objet d'une sécurisation renforcée». «L'interrogatoire du seul accusé dans cette procédure semble ętre à l'origine des débordements constatés», a-t-il expliqué.

Des mesures de sécurité renforcées ont été immédiatement mises en place à l'entrée du palais de justice. Le procureur a salué «la particulière réactivité des forces de l'ordre qui sont intervenues en nombre pour apaiser la situation».

Le meurtre d'Arthur en 2021

Arthur a reçu des coups mortels lors d'une rixe dans la nuit du 15 au 16 juillet 2021 à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l'Essonne, à environ 20 kilomètres au sud de Paris. Le jeune homme, originaire de Saint-Michel-sur-Orge, était décédé deux jours plus tard à l'hôpital.

Il s'était rendu sur place avec son ami Amine, alors âgé de 18 ans, sur un scooter volé. Les deux jeunes avaient admis ętre venus avec la volonté «d'en découdre». Amine avait échappé aux coups.

Tensions prévisibles selon le président

À la reprise de l'audience, le président de la cour d'assises, Michaël Humbert, a reconnu le caractère prévisible des tensions. «Il était prévisible qu'il y ait des tensions et qu'elles s'expriment, je le regrette», a-t-il déclaré.

Il a cependant adressé un avertissement ferme pour l'avenir du procès. «Nous avons tous à cœur de rendre la justice publiquement, sans se cacher. Mais si un autre incident de ce type était constaté, je serais obligé de constater que l'ordre public est menacé et de prononcer le huis clos», a-t-il prévenu.

Le procès s'inscrit dans un contexte de confrontations récurrentes entre bandes de jeunes des communes voisines de Sainte-Geneviève-des-Bois et Saint-Michel-sur-Orge.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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