Casse du Louvre : quatre nouveaux suspects arrętés, butin introuvable

upday.com 2 godzin temu
Des policiers près d'un monte-meubles utilisé par des voleurs pour pénétrer dans le musée du Louvre, à Paris, le 19 octobre 2025 Dimitar DILKOFF

Un mois après le casse spectaculaire du musée du Louvre, les enquęteurs ont interpellé quatre nouveaux suspects ce mardi. Malgré ces avancées, les huit joyaux du XIXe siècle dérobés le 19 octobre, d'une valeur de 88 millions d'euros, restent introuvables.

Deux hommes de 38 et 39 ans ainsi que deux femmes de 31 et 40 ans, tous originaires de la région parisienne, ont été placés en garde à vue. Cette mesure peut ętre reconduite pendant 96 heures, soit jusqu'au début du week-end. La procureure de Paris Laure Beccuau a précisé dans un communiqué que ces personnes « n'ont pas accès aux éléments de la procédure, raison pour laquelle je ne communiquerai pas davantage sur ce dont elles sont soupçonnées ».

Le butin comprend notamment le diadème de l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, orné de près de 2.000 diamants. Les huit trésors nationaux sont invendables en l'état malgré leur valeur colossale.

Sept suspects au total

Les enquęteurs de la Brigade de répression du banditisme et de l'Office central de lutte contre le trafic de biens culturels avaient déjà interpellé trois des quatre membres présumés de l'équipe de cambrioleurs lors de deux coups de filet précédents. Une quatrième personne, une femme de 38 ans, compagne de l'un des suspects, a été libérée sous contrôle judiciaire pour complicité présumée. Les commanditaires n'ont toutefois pas été identifiés.

Les malfaiteurs avaient agi en plein jour le 19 octobre, cagoulés et armés de disqueuses, utilisant un monte-charge de déménageurs. Leur casse n'a duré que huit minutes. Ils ont laissé des traces ADN sur l'un des scooters de fuite, sur des vitrines fracturées et sur des objets abandonnés au Louvre.

Des profils atypiques

Les suspects déjà sous les verrous présentent des profils inhabituels. La procureure avait souligné qu'ils ne correspondent pas à ceux « que généralement on associe au haut du spectre de la criminalité organisée ». Deux habitants d'Aubervilliers étaient sans activité ou chauffeur de taxi clandestin, avec des antécédents pour vols aggravés. Un troisième cumule onze condamnations, dont une dizaine pour vols. Tous ont été mis en examen pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs.

Polémique sur la sécurité

L'affaire a déclenché une controverse politique. La Cour des comptes a estimé que le Louvre avait « privilégié les opérations visibles et attractives » au détriment de la sécurité. La directrice du musée Laurence des Cars, qui a reconnu des failles, a annoncé mi-novembre l'installation prochaine d'un poste avancé mobile de la police nationale pour les périodes d'affluence touristique. Elle avait souhaité un commissariat au sein du Louvre, demande refusée par le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez et le préfet de police Patrice Faure.

Le président Emmanuel Macron a annoncé début d'année un projet de modernisation colossal du musée, incluant un nouvel accès, une salle dédiée à la Joconde et des billets plus chers pour les non-Européens.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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